Principaux renseignements
- Le ministère russe de la Justice a désigné Human Rights Watch comme « indésirable », interdisant ses activités en Russie.
- Les personnes affiliées à l’organisation sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à quatre ans, tandis que les dirigeants risquent des peines pouvant aller jusqu’à six ans.
- Cette décision fait suite à une série de fermetures d’organisations internationales de défense des droits humains et d’ONG étrangères en Russie.
Le ministère russe de la Justice a récemment qualifié l’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch d’indésirable. En conséquence, l’organisation n’est plus autorisée à exercer ses activités dans le pays. Cette décision a des conséquences importantes en vertu de la loi russe, qui prévoit jusqu’à quatre ans d’emprisonnement pour les personnes liées à ces organisations et jusqu’à six ans pour leurs dirigeants.
Restrictions supplémentaires
Human Rights Watch rejoint une liste de plus en plus longue d’organisations internationales et d’ONG étrangères que la Russie cible depuis son invasion à grande échelle de l’Ukraine. De nombreuses sections locales ont déjà été fermées dans les mois qui ont suivi, à la suite d’accusations de violations présumées de la loi.
Le ministère public, qui est normalement chargé de rendre publiques de telles informations, n’a pas encore fait de déclaration concernant l’inscription de Human Rights Watch sur la liste noire. L’organisation elle-même n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Impact de Human Rights Watch
Fondée en 1978 et active dans plus de 90 pays, Human Rights Watch a constamment documenté les violations des droits de l’homme en Russie depuis environ trois décennies. L’organisation a également accusé publiquement l’armée russe d’avoir commis des crimes de guerre pendant le conflit en Ukraine. En 2015, la Russie a adopté sa loi controversée sur les personnes indésirables. Cette loi est utilisée pour restreindre les médias indépendants, les groupes d’opposition et les organisations étrangères. Des centaines d’organisations ont été inscrites sur une liste noire, dont The Moscow Times.
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