De Wever défend l’accord budgétaire à la Chambre, mais admet que de nombreux détails doivent encore être réglés


Principaux renseignements

  • Ces derniers jours, le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) a dû s’expliquer devant la Chambre sur l’accord budgétaire de l’Arizona. Selon lui, les économies sont nécessaires pour équilibrer le budget.
  • Il a promis que cet accord permettrait de réduire la pression fiscale globale.
  • La réduction d’impôts promise sera principalement réalisée vers la fin de la législature, car les réformes nécessaires prennent du temps à être mises en œuvre.

Le gouvernement fédéral est parvenu plus tôt à un accord sur un budget pluriannuel prévoyant des économies importantes. La majorité a reçu jeudi et vendredi de nombreuses questions à ce sujet à la Chambre. À l’issue du débat, le gouvernement obtiendrait la confiance.

Le premier ministre De Wever a reconnu que le débat parlementaire avait soulevé des questions valables sur l’accord budgétaire, soulignant que des éclaircissements supplémentaires seraient fournis dans les semaines à venir. Il a souligné la portée significative des ajustements budgétaires, affirmant que la charge fiscale globale diminuerait malgré ces changements.

Récompenser le travail

De Wever a souligné que les dépenses publiques devraient également diminuer. Il a cité des chiffres spécifiques illustrant la réduction prévue des recettes et des dépenses publiques au cours de la législature.

Répondant aux critiques du parti PS, De Wever a souligné son engagement à récompenser le travail et à garantir un système de sécurité sociale équitable. Il a comparé cette approche à celle des gouvernements précédents et a attribué le succès de sa coalition actuelle à la collaboration avec Les Engagés et le MR. Selon le Premier ministre, ces partis étaient déterminés à redynamiser l’économie wallonne.

Allègement fiscal promis

De Wever a reconnu que l’allègement fiscal promis se concrétiserait principalement vers la fin de la législature. Il a expliqué que les réformes nécessaires ont besoin de temps pour produire des résultats suffisants et créer l’espace fiscal nécessaire à ces réductions.

Il a répondu aux inquiétudes concernant les ajustements de l’indexation, en particulier pour les hauts revenus, en déclarant qu’il était exagéré de présenter ces mesures comme un « bain de sang social ». De Wever a souligné que l’indexation automatique n’est pas courante dans la plupart des pays et a fait valoir que l’effort demandé, compte tenu de la situation budgétaire désastreuse, était juste et proportionné.

Equilibrer les droits d’accises et les allégements fiscaux

Enfin, il a rassuré les travailleurs en leur expliquant que l’augmentation des droits d’accise sur des produits tels que le gaz n’aurait pas d’impact significatif sur leurs coûts en raison des mesures substantielles d’allègement fiscal mises en œuvre pour la main-d’œuvre. Il a réaffirmé que les avantages de ces réductions fiscales l’emportaient sur les augmentations potentielles résultant des réformes de la TVA.

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