Principaux renseignements
- Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu au Kirghizstan pour renforcer les alliances régionales dans le contexte d’une dynamique géopolitique changeante en Asie centrale.
- Les deux dirigeants ont mis l’accent sur les liens économiques croissants entre la Russie et le Kirghizstan.
- Cette visite a marqué le deuxième voyage de Poutine au Kirghizstan depuis l’invasion de l’Ukraine, démontrant les efforts continus de la Russie pour maintenir son influence dans la région.
Dans le contexte d’une dynamique géopolitique changeante en Asie centrale, le président russe Vladimir Poutine s’est rendu au Kirghizstan pour rencontrer le président Sadyr Japarov, dans le but de renforcer les alliances régionales. Cette rencontre fait suite au récent voyage de Japarov à Washington pour un sommet avec le président américain Donald Trump et à la visite du président kazakh Kassym-Jomart Tokayev à Moscou.
Augmentation des investissements
Poutine a mis l’accent sur les relations solides entre la Russie et le Kirghizistan, soulignant leurs liens commerciaux croissants, la dépendance du Kirghizistan à l’égard des ressources énergétiques russes et la présence d’une base militaire russe dans le pays. Japarov a répondu à ce sentiment en qualifiant la Russie d' »allié stratégique » et en faisant l’éloge du leadership de Poutine face à des défis géopolitiques complexes.
Les deux dirigeants ont souligné l’augmentation significative des investissements russes au Kirghizstan, Poutine déclarant qu’environ 1 700 entreprises russes y sont désormais implantées, soit trois fois plus qu’au cours des dernières années. Plusieurs accords portant sur le commerce, l’énergie et la migration ont été signés au cours de leurs discussions.
Asie centrale
La visite de Poutine au Kirghizstan a marqué son deuxième voyage depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022. Sa précédente visite avait eu lieu en octobre 2023, peu après l’émission d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre présumés liés à la déportation d’enfants ukrainiens.
À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les pays d’Asie centrale ont de plus en plus cherché à gérer leurs relations avec la Russie, les États-Unis et la Chine. Dans le cadre de la visite de Poutine, un sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), dirigée par Moscou, est prévu jeudi.
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