Principaux renseignements
- Meta prévoit d’utiliser les TPU de Google dans ses centres de données à partir de 2027.
- Le passage éventuel de Meta aux TPU pourrait constituer une victoire pour Google et sa technologie de puces IA.
- Les entreprises qui investissent massivement dans l’infrastructure IA recherchent des sources alternatives de puces afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de Nvidia.
Les actions de Nvidia ont chuté de 4,56 pour cent mardi vers 15 heures dans le marché pré-boursière, après la publication d’un rapport suggérant que Meta pourrait passer aux puces d’intelligence artificielle (IA) de Google.
Selon The Information, Meta étudie l’utilisation des unités de traitement tensoriel (TPU) de Google dans ses centres de données à partir de 2027. En outre, Meta envisagerait de louer des TPU via Google Cloud dès l’année prochaine.
Demande croissante en matière de TPU
Google a confirmé la demande croissante en matière de TPU personnalisés et de GPU Nvidia, et souligne son engagement à soutenir ces deux technologies. Initialement conçus en 2018 pour une utilisation interne dans le cadre des activités cloud de Google, les TPU ont depuis évolué vers des versions plus avancées capables de gérer des charges de travail IA complexes.
Les experts soulignent que la nature personnalisée des TPU constitue un avantage important pour Google, car ils permettent d’offrir aux clients des solutions très efficaces pour les applications IA.
Nouvelle concurrence dans le domaine des semi-conducteurs IA
Si Meta décide d’utiliser les TPU, cela représenterait une grande victoire pour Google et validerait la technologie de l’entreprise. Malgré cette évolution, Nvidia reste l’acteur dominant sur le marché, ses GPU constituant la pierre angulaire des infrastructures IA à grande échelle.
Même s’il est peu probable que la position de Nvidia soit menacée à court terme, l’émergence des TPU de Google crée une nouvelle concurrence dans le paysage des semi-conducteurs IA.
Sources alternatives
Les entreprises qui investissent massivement dans les infrastructures d’IA recherchent activement des sources alternatives de puces afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de Nvidia. Meta, l’un des principaux investisseurs dans ce domaine, prévoit des dépenses en capital comprises entre 70 milliards de dollars (environ 60,5 milliards d’euros) et 72 milliards de dollars (environ 62,3 milliards d’euros) cette année.
Les fluctuations des cours coïncident avec les discussions persistantes sur une éventuelle « bulle IA » et les valorisations exagérées dans le secteur technologique. Nvidia, qui est au centre de ce débat, a récemment dépassé les attentes avec ses prévisions de chiffre d’affaires pour le trimestre en cours, mais les actions du secteur technologique ont ensuite chuté. (uv)
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