Google poursuit un gang chinois à l’origine d’une campagne mondiale de phishing


Principaux renseignements

  • Google a intenté une action en justice contre une organisation criminelle chinoise appelée Lighthouse pour avoir mis en place un système de « Phishing-as-a-Service« .
  • Lighthouse fournit aux fraudeurs des kits logiciels contenant des centaines de modèles de sites Web frauduleux, y compris ceux de sites connus.
  • Le procès vise à décourager la fraude par hameçonnage en démontrant que le fonctionnement de Lighthouse est illégal.

De nombreux utilisateurs de téléphones portables ont reçu des messages textes suspects. Ces messages font souvent état de péages impayés ou de livraisons de colis erronées, et invitent les destinataires à cliquer sur un lien. En cliquant sur le lien, vous accédez généralement à de faux sites web conçus pour voler des informations sensibles telles que les détails de paiement et les identifiants de connexion.

Action en justice contre les escrocs

Google a intenté une action en justice contre ces escrocs. Le géant de la technologie a intenté une action en justice devant le tribunal de première instance contre une organisation criminelle chinoise appelée « Lighthouse ». Google affirme que Lighthouse exploite un système de « Phishing-as-a-Service », en fournissant des kits logiciels contenant des centaines de faux modèles de sites web à des escrocs en herbe.

L’action en justice indique que près de 200 de ces modèles imitent des sites web basés aux États-Unis, y compris des sites gouvernementaux et de services publics. Google a révélé que plus de 100 de ces faux modèles de sites Web incorporaient les logos de Google.

L’impact mondial

Selon la plainte, le réseau Lighthouse a ciblé des victimes dans plus de 120 pays, escroquant des millions de dollars par an. Des captures d’écran incluses dans la plainte montrent l’utilisation abusive d’autres logos bien connus de processeurs de paiement, de sociétés de cartes de crédit et de plateformes de médias sociaux.

Google estime que ces sites auraient pu compromettre entre 12,7 et 115 millions de cartes de crédit rien qu’aux États-Unis. Bien qu’il ait intenté une action en justice, Google ne connaît pas l’identité réelle des personnes impliquées. Leur objectif principal est de dissuader les fraudeurs potentiels. (jv)

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