Principaux renseignements
- Goldman Sachs a relevé la note de l’Inde à « surpondérer ». Il prévoit que l’indice Nifty 50 atteindra 29 000 points d’ici fin 2026.
- La hausse des bénéfices des entreprises et les mesures gouvernementales favorables, telles que la baisse des taux d’intérêt et la déréglementation, sont à l’origine de ces perspectives positives.
Goldman Sachs a revu sa notation pour l’Inde, passant de « neutre » à « surpondérée », annulant ainsi une précédente révision à la baisse. La société de courtage attribue ces perspectives positives à la hausse des bénéfices des entreprises et à une politique gouvernementale favorable qui soutient la croissance économique.
Goldman Sachs prévoit que l’indice Nifty 50 atteindra 29 000 points d’ici la fin 2026, soit une hausse potentielle de 14 pour cent.
Mesures politiques positives
Les analystes de Goldman Sachs estiment qu’une longue période de révision à la baisse des bénéfices a pris fin, ce qui ouvre la voie à une reprise. Ils soulignent que plusieurs politiques de promotion de la croissance mises en œuvre par le gouvernement indien sont les principaux moteurs de ce redressement. Il s’agit notamment des baisses de taux d’intérêt de la Reserve Bank of India, de l’augmentation des liquidités dans le système financier, de la déréglementation du secteur bancaire, des réductions de la taxe sur les biens et services (GST) et du ralentissement du processus d’assainissement budgétaire.
Meilleurs bénéfices d’exploitation
Par ailleurs, Goldman Sachs note que les bénéfices des entreprises pour le troisième trimestre ont généralement dépassé les attentes, ce qui a conduit à relever les prévisions de bénéfices pour certains secteurs. La maison de courtage prévoit que les sociétés financières, les biens de consommation de base, les biens durables, l’automobile, la défense, les sociétés de commercialisation du pétrole, l’internet et les sociétés de télécommunications mèneront cette reprise. Il reste toutefois prudent concernant les secteurs orientés vers l’exportation tels que les technologies de l’information, l’industrie pharmaceutique, l’industrie et la chimie, en raison d’un ralentissement des dépenses d’investissement publiques.
Malgré les retraits importants des investisseurs étrangers depuis le pic du Nifty en 2024, Goldman Sachs perçoit des signes d’amélioration. Cet optimisme est alimenté par des achats d’actions record d’une valeur de 70 milliards de dollars (60,5 milliards d’euros) effectués par des institutions nationales, soutenus par des investissements de détail réguliers et des entrées de plans d’investissement systématiques (SIP). (uv)
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