Principaux renseignements
- Environ 5 000 soldats nord-coréens aident la Russie à reconstruire les infrastructures près de la frontière russo-ukrainienne.
- L’intervention des troupes nord-coréennes a fait un nombre considérable de victimes, avec des estimations allant de 600 à 4 000 morts et blessés.
- Ce soutien militaire à la Russie indique que Kim Jong-un continue de s’aligner sur la Russie et qu’il est prêt à s’engager dans des négociations internationales lorsque cela est avantageux.
La Corée du Nord aurait envoyé environ 5 000 soldats en Russie pour aider à la reconstruction des infrastructures. C’est ce qu’affirme le Service national de renseignement sud-coréen. Selon Lee Seong-kweun, de la commission parlementaire sud-coréenne du renseignement, ces déploiements se sont déroulés par étapes depuis septembre. Les indices suggèrent que les processus de formation et de sélection se poursuivent en vue d’autres déploiements de troupes.
Le National Intelligence Service (NIS) estime qu’environ 10 000 soldats nord-coréens sont actuellement stationnés près de la frontière entre la Russie et l’Ukraine. L’agence fait également état d’un nombre important de victimes parmi ces troupes, avec au moins 600 décès confirmés et des milliers de blessés. Les services de renseignement occidentaux estiment que le nombre total de victimes et de blessés est plus proche de 4 000.
Soutien militaire
Ce déploiement met en lumière l’implication continue de Kim Jong-un dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine. La Corée du Nord fournit un soutien militaire et des effectifs à Moscou depuis au moins 2024, recevant probablement des armes, une aide financière et des vivres en retour.
Sommet possible avec Trump
Ces révélations interviennent alors que des discussions sur un éventuel sommet entre le président américain Donald Trump et Kim Jong-un sont en cours. Bien que la rencontre ne se soit pas concrétisée lors de la récente tournée diplomatique de Trump en Asie, Lee a déclaré que le NIS pense que la Corée du Nord se prépare au dialogue avec les États-Unis. Kim pourrait être ouvert à des négociations avec Washington lorsque des conditions favorables se présenteront.
Les réunions précédentes entre Trump et Kim durant le premier mandat de Trump n’ont pas permis de réaliser des progrès substantiels en matière de dénucléarisation et de désarmement. Depuis, Kim a développé les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord et renforcé ses alliances militaires avec la Russie et la Chine. (jv)
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