Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a de nouveau convoqué les six partis qui négocient le budget bruxellois. Les délégations du MR, du PS, des Engagés, de Groen, d’Open Vld et de Vooruit ont été invitées lundi après-midi au BIP pour relancer les négociations.
Principaux renseignements
- Quelques jours après le départ soudain du leader du MR David Leisterh, les négociateurs du MR, du PS, des Engagés, de Groen, d’Open Vld et de Vooruit se retrouvent à nouveau autour de la table à Bruxelles.
- Les discussions sont menées par le nouveau formateur autoproclamé Georges-Louis Bouchez (MR).
- Il a toutefois déjà suscité le mécontentement en voulant immédiatement ouvrir les discussions budgétaires aux discussions de formation, ce qui est mathématiquement impossible.
Les négociations à Bruxelles ont abouti à une impasse la semaine dernière après la démission soudaine du formateur et président du MR bruxellois, David Leisterh. Mardi dernier, Leisterh a annoncé qu’il démissionnait de son poste de formateur et se retirait complètement de la politique nationale et régionale.
Du budget à la formation
Georges-Louis Bouchez, qui représentait déjà son parti lors des discussions précédentes, a alors pris l’initiative et s’est attribué le rôle de formateur. Il a immédiatement annoncé qu’il souhaitait reprendre les discussions dès lundi, mais en mettant la barre plus haut. Bouchez ne parlait plus seulement du processus budgétaire, mais du lancement de véritables « négociations gouvernementales ».
Ce changement de cap s’est heurté ces derniers jours à la résistance de plusieurs partenaires potentiels. Le PS a averti que le mandat de négociation du MR ne pouvait pas rester en vigueur tel quel maintenant que Leisterh était parti. Le président de l’Open Vld, Frédéric De Gucht, a également réagi avec réserve. Il a fait savoir que son parti s’était assis à la table des négociations pour discuter d’un programme budgétaire, et pas nécessairement de la formation d’un gouvernement complet.
1 milliard d’euros
Selon Belga, les tensions étaient déjà palpables la semaine dernière lorsque le PS et Vooruit ne se sont pas présentés vendredi à une réunion technique prévue. La réunion de lundi après-midi semble donc principalement destinée à réconcilier les parties après la crise de la semaine dernière. D’après ce qu’ont laissé entendre plusieurs négociateurs, la réunion n’a pas d’ordre du jour précis.
La tâche qui attend les six partis reste complexe : il faut établir un budget pour 2026 et trouver une économie structurelle d’un milliard d’euros d’ici 2029. Un obstacle politique supplémentaire est que le groupe actuel de six partis ne dispose pas d’une majorité néerlandophone au Parlement bruxellois.
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