Morgan Stanley relève ses prévisions pour le Brent


Principaux renseignements

  • La banque américaine Morgan Stanley a relevé ses prévisions pour le prix du baril de Brent à 60 dollars (environ 52 euros) pour le premier semestre 2026.
  • La décision de l’OPEP+ de suspendre les augmentations de quotas et les sanctions contre les actifs pétroliers russes contribuent à cette révision à la hausse.

Morgan Stanley a relevé ses prévisions pour le Brent à 60 dollars (environ 52 euros) le baril pour le premier semestre 2026, contre 57,5 dollars (environ 50 euros) précédemment. La banque attribue cette révision à deux facteurs importants. D’une part, la décision de l’OPEP+ de suspendre les augmentations de quotas au premier trimestre de l’année prochaine et, d’autre part, les récentes sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne aux actifs pétroliers russes.

Prévisions

Morgan Stanley prévoit un excédent important sur le marché pétrolier, avec un pic au deuxième trimestre, mais s’attend à ce que la croissance de la production des pays non membres de l’OPEP ralentisse d’ici là. En outre, Morgan Stanley prévoit une croissance limitée de la production de l’OPEP jusqu’en 2026 en raison d’une réduction de la capacité de réserve. Ces facteurs devraient contribuer à l’équilibre du marché au second semestre 2027.

Incertitude OPEP+

La décision prise dimanche par l’OPEP+ d’augmenter modestement sa production en décembre et de suspendre toute nouvelle augmentation au premier trimestre de l’année prochaine reflète une approche prudente face aux inquiétudes liées à une éventuelle offre excédentaire. Depuis avril, le groupe a progressivement augmenté ses objectifs de production d’environ 2,9 millions de barils par jour, soit environ 2,7 pour cent de l’offre mondiale.

Morgan Stanley a souligné l’incertitude croissante entourant les données de production de l’OPEP, notant que l’écart entre les estimations les plus basses et les plus élevées cette année a toujours été supérieur à 2,5 millions de barils par jour. Malgré l’annonce d’augmentations de production totalisant 2,6 millions de barils par jour depuis mars, l’analyse de la banque suggère que la production réelle n’a augmenté que d’environ 0,5 million de barils par jour. (uv)

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