Principaux renseignements
- L’évasion fiscale augmente en Italie, inversant une tendance antérieure à la baisse.
- Les nouvelles données alimentent le débat politique sur les politiques proposées par le Premier ministre Meloni pour résoudre le problème.
- En 2022, les impôts et les cotisations sociales éludés représentaient un montant estimé à 102,5 milliards d’euros.
L’Italie est confrontée à un problème croissant d’évasion fiscale. De nouvelles données montrent une augmentation des impôts non payés au cours des quatre dernières années, inversant ainsi une tendance à la baisse. Cette question est particulièrement sensible en Italie, où le débat politique porte sur l’efficacité des différentes approches de lutte contre l’évasion fiscale.
L’impact sur le débat politique
La publication des données, qui concernaient la période précédant l’arrivée au pouvoir de la Première ministre Giorgia Meloni en octobre 2022, a alimenté les débats sur les changements de politique qu’elle proposait. Les critiques ont affirmé que les plans de Meloni, incluant l’augmentation des plafonds de paiement en espèces et l’octroi d’amnisties fiscales, pourraient aggraver la situation. Meloni a cependant soutenu que cette approche plus flexible était nécessaire, car les mesures de contrôle strictes précédentes s’étaient révélées insuffisantes.
Selon un rapport consulté par Reuters, une commission gouvernementale a estimé que les impôts et cotisations sociales éludés en 2022 s’élevaient à 102,5 milliards d’euros. Ce chiffre remet en question les progrès réalisés par les gouvernements précédents. La révision des pratiques comptables et des méthodes de reporting de l’État souligne la complexité persistante de la lutte de l’Italie contre l’évasion fiscale. (uv)
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