Principaux renseignements
- Le Qatar et les États-Unis expriment ensemble leurs préoccupations concernant la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD) de l’UE.
- Les deux pays avertissent que la directive pourrait menacer la sécurité énergétique de l’Europe en affectant l’accessibilité et la fiabilité des livraisons de GNL.
- QatarEnergy estime que des modifications supplémentaires de la CSDDD sont encore nécessaires pour répondre aux préoccupations concernant les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la compétitivité économique future de l’UE.
Le Qatar et les États-Unis ont exprimé conjointement leurs préoccupations concernant la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD) de l’UE et ses possibles conséquences sur le commerce du gaz naturel liquéfié (GNL). Dans une lettre adressée aux dirigeants de l’UE, QatarEnergy a indiqué que cette directive pourrait entraver l’exportation de GNL du Qatar vers le marché européen et mettre en danger la sécurité énergétique de l’Europe.
Le ministre de l’Énergie du Qatar, Saad al-Kaabi, avait déjà averti Reuters que le Qatar pourrait cesser de fournir du GNL à l’Europe si aucune modification n’était apportée à la Directive sur le gaz naturel liquéfié. Il a souligné que cette directive risquait de perturber l’accès et la fiabilité des approvisionnements énergétiques essentiels pour les ménages et les entreprises européennes. De plus, Kaabi a déclaré que la directive constituait une menace pour la croissance future et la compétitivité du secteur industriel dans l’UE.
Impact sur les chaînes d’approvisionnement
La directive sur le développement durable impose aux grandes entreprises opérant dans l’UE d’identifier et de corriger les problèmes liés aux droits de l’homme et à l’environnement tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des sanctions financières importantes. Bien que la commission juridique du Parlement européen ait récemment proposé des amendements visant à atténuer la sévérité de la directive, Kaabi maintient que ces changements sont insuffisants pour répondre aux principales préoccupations du Qatar. (jv)
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