Des chercheurs de Caltech développent un nouveau système pour capter les émissions de CO2 des navires de transport


Principaux renseignements

  • Les chercheurs de Caltech ont mis au point un système de capture du CO2 des navires de charge à l’aide de gaz d’échappement, d’eau de mer et de calcaire.
  • Les simulations montrent que cette technologie pourrait réduire considérablement les émissions des navires d’ici 2050, avec un impact minimal sur le pH des océans.
  • Le projet s’appuie sur des processus naturels et offre une approche réalisable pour la séquestration du carbone à grande échelle dans l’industrie du transport maritime.

Des chercheurs de Caltech ont mis au point un nouveau système conçu pour capturer les émissions de dioxyde de carbone des cargos. Leur réacteur innovant utilise les gaz d’échappement des moteurs du navire, l’eau de mer et le calcaire en poudre transporté à bord pour produire des ions bicarbonate qui sont ensuite dilués dans l’océan.

La technologie vise à réduire les émissions du transport maritime

Cette technologie révolutionnaire vise à répondre à la nécessité urgente pour les navires de réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. L’équipe à l’origine du projet, les fondateurs de la start-up Calcarea, ont réalisé des simulations basées sur la route maritime Los Angeles-Shanghai.

Leurs conclusions, publiées dans Science Advances, indiquent qu’après une décennie de mise en œuvre, cette méthode de séquestration du carbone aurait un impact minimal sur le pH de l’eau de mer, le maintenant dans la fourchette habituelle de 7 à 8 selon les endroits.

Une décennie de recherche mène à une percée

Le projet est l’aboutissement de dix années de recherche menées par les océanographes et géochimistes Jess Adkins et Will Berelson. Le coauteur Pierre Forin, récemment reconnu comme l’un des 35 innovateurs de moins de 35 ans du MIT pour 2025, souligne leur objectif d’accélérer le processus naturel de conversion du CO2 atmosphérique en ions bicarbonate dans l’eau de mer.

Dan Schrag, directeur du Centre pour l’environnement de l’université de Harvard, salue l’élégance du projet et son application pratique de la chimie océanographique fondamentale pour résoudre le problème urgent des émissions de carbone des navires alimentés par des combustibles fossiles. Tout en reconnaissant la nécessité d’une démonstration à grande échelle, il exprime sa confiance dans la faisabilité de cette approche.

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(ns)

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