Le gouvernement fédéral prend des mesures pour remettre les chômeurs au travail. L’une d’entre elles est la réduction des allocations de chômage. Par conséquent, de nombreux chômeurs risquent de perdre leurs allocations à partir de l’année prochaine. Il s’avère aujourd’hui que quatre Flamands concernés sur dix ne savaient pas que la situation changeait également pour eux.
Principaux renseignements
- Le gouvernement De Wever réduit les allocations de chômage. Ce changement affectera quelque 65 000 Flamands.
- Selon les estimations, 42 pour cent d’entre eux ne savaient pas qu’ils perdraient leurs allocations à partir de l’année prochaine.
- Le service de l’emploi VDAB a commencé à informer et à conseiller les personnes concernées cet été.
Contexte : Le gouvernement fédéral modifie les allocations de chômage pour l’année prochaine.
- Le 1er janvier 2026, les personnes au chômage depuis plus de 20 ans perdront leurs allocations de chômage. Le 1er mars, ce sera au tour de ceux qui sont au chômage depuis plus de 8 ans. Un mois plus tard, ce sera au tour de ceux qui sont au chômage depuis 2 à 8 ans. Les Belges qui étaient au chômage depuis moins de 8 ans au 31 décembre 2024 perdront leurs allocations le 1er avril 2026.
- Seules des exceptions s’appliquent. Il s’agit des personnes de plus de 55 ans qui ont travaillé pendant 30 ans. Ces personnes ne perdront pas leurs allocations.
Tous les chômeurs ne savent pas qu’ils vont perdre leurs allocations de chômage
Dans l’actualité : La réduction des allocations de chômage touchera quelque 65 000 Flamands au cours des 18 prochains mois.
- Le service de l’emploi VDAB a commencé à informer et à guider les personnes concernées cet été. Entre-temps, 57 000 chômeurs ont déjà été contactés.
- Il est intéressant de noter que 42 pour cent des personnes contactées ne savaient pas encore que les allocations de chômage allaient cesser.
- « C’est la meilleure preuve de la nécessité d’une approche proactive », a déclaré Zuhal Demir (N-VA), ministre flamande de l’emploi, à l’agence de presse Belga. « Il s’agit d’un groupe cible difficile à atteindre, c’est pourquoi nous allons le contacter personnellement. Non seulement ils doivent recevoir le message, mais nous voulons aussi les ramener au travail ou les orienter vers des soins pour les personnes souffrant d’un handicap professionnel ».
- L’étude montre également que 32,5 pour cent des personnes contactées supposent qu’elles bénéficient automatiquement d’une autre prestation, telle que l’assurance maladie ou le CPAS.
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