Le FMI et la Banque mondiale sous pression pour un allègement de la dette plus rapide


Principaux renseignements

  • Le FMI et la Banque mondiale collaborent pour alléger la dette des pays en développement confrontés à des problèmes de liquidités.
  • D’éminents économistes plaident en faveur d’une action immédiate en matière d’allégement de la dette, s’inquiétant des coupes opérées dans des secteurs essentiels tels que les soins de santé et l’éducation dans les pays endettés.
  • Des personnalités influentes appellent à la reconstitution des fonds d’allégement de la dette au FMI et à la Banque mondiale et proposent des réformes pour élargir l’accès à l’annulation de la dette.

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a souligné l’importance de traiter les problèmes d’endettement des économies en développement lors de son discours aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Elle a reconnu que l’impact des droits de douane américains avait été moins important qu’initialement prévu, mais a mis en garde contre l’incertitude mondiale persistante.

Inquiétudes sur l’allègement de la dette

Georgieva a souligné les préoccupations concernant la stagnation de la croissance, les niveaux d’endettement élevés et le risque d’instabilité financière. Le FMI collabore avec la Banque mondiale pour fournir une assistance aux pays qui ont des problèmes de liquidités.

Parallèlement, d’éminents économistes plaident pour une action immédiate en matière d’allègement de la dette à Washington. L’analyse de Debt Justice révèle que les gouvernements aux prises avec la dette procèdent à des coupes dans des secteurs essentiels tels que les soins de santé et l’éducation.

Appels à la réforme

Des personnalités influentes telles que le lauréat du prix Nobel Joseph Stiglitz, ainsi que les économistes de renom Mariana Mazzucato et Jayati Ghosh, demandent instamment la reconstitution des fonds d’allègement de la dette au FMI et à la Banque mondiale. Ils proposent des réformes pour que davantage de pays puissent bénéficier de l’annulation de la dette.

Le G20, actuellement présidé par l’Afrique du Sud, avait initialement prévu de donner la priorité à l’allègement de la dette et aux inégalités. Toutefois, les militants expriment leur déception face à l’absence de progrès concrets à l’approche du dernier sommet, qui se tiendra à Johannesburg en novembre. L’inquiétude grandit à mesure que Donald Trump s’apprête à prendre la présidence du G20 en 2026.

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