Principaux renseignements
- Le leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a temporairement suspendu sa campagne électorale après la révélation d’un possible complot contre lui.
- La menace provient de suspects arrêtés en Belgique pour avoir planifié une attaque par drone contre le Premier ministre belge Bart De Wever et ayant mentionné Wilders comme cible potentielle.
- Bien que l’enquête soit en cours, cet incident suscite des inquiétudes quant à la sécurité des personnalités politiques et pourrait avoir des répercussions sur les prochaines élections néerlandaises.
Geert Wilders, chef du parti d’extrême droite néerlandais PVV, a temporairement suspendu sa campagne électorale après une révélation inquiétante. Le Centre national néerlandais de lutte contre le terrorisme (NCTV) l’a informé que les suspects, arrêtés en Belgique pour avoir planifié un attentat contre le Premier ministre Bart De Wever, l’avaient également désigné comme cible potentielle.
Menaces antérieures
Ce n’est pas le premier incident de ce type pour Wilders. Au cours de ses 21 ans de carrière politique, il a déjà reçu de nombreuses menaces. Néanmoins, il s’est dit choqué et mal à l’aise, ce qui l’a conduit à suspendre toutes ses activités de campagne pour le moment. En conséquence, il manquera le débat électoral de dimanche sur RTL et s’était précédemment retiré d’un débat sur la radio NOS pour des raisons de sécurité.
Complot belge
La menace fait suite à une récente opération de la police belge à Anvers, au cours de laquelle trois personnes ont été arrêtées. Elles auraient planifié un attentat inspiré par les djihadistes à l’aide d’un drone et d’explosifs. Deux suspects sont accusés de terrorisme et doivent être traduits en justice. Bien que les autorités n’aient pas confirmé le motif de l’attentat, les médias belges suggèrent que le complot pourrait avoir été motivé idéologiquement par le djihadisme.
Réaction de Wilders
Wilders a lui-même reconnu qu’il était peut-être une cible explicite du complot et a déclaré sur les réseaux sociaux qu’une enquête était en cours pour confirmer la véracité de ces allégations. Le Premier ministre néerlandais par intérim, Dick Schoof, a condamné les menaces proférées à l’encontre de Wilders, les jugeant « totalement inacceptables » et représentant un grave danger pour la démocratie.
Le ministre intérimaire de la Justice et de la Sécurité, Foort van Oosten, a promis son soutien à Wilders, assurant que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour assurer sa sécurité et lui permettre de reprendre ses activités politiques.
Impact sur les élections
Cet incident jette une ombre sur les prochaines élections néerlandaises prévues le 29 octobre. Le PVV de Wilders espère réitérer son succès lors des élections de novembre 2023, où il était donné favori. Comme de nombreux électeurs n’ont pas encore pris leur décision, cet événement inattendu pourrait avoir un impact considérable sur le paysage politique.
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