Principaux renseignements
- Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont légèrement diminué en septembre en raison de la baisse des prix du sucre et des produits laitiers.
- Les prix de la viande ont atteint un niveau record en raison de la forte demande de bœuf aux États-Unis.
- L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a revu à la hausse ses prévisions pour la production céréalière mondiale en 2025 et prévoit la plus forte augmentation annuelle depuis 2013.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont connu une légère baisse en septembre, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette baisse est principalement due aux réductions des prix du sucre et des produits laitiers, qui ont compensé le niveau record des prix de la viande.
Les prix du sucre baissent en raison de l’augmentation de la production au Brésil
L’Indice FAO des prix des produits alimentaires, qui suit une sélection de produits alimentaires échangés au niveau international, s’est établi en moyenne à 128,8 points en septembre, en baisse par rapport à un indice révisé de 129,7 en août. Malgré cette baisse, l’indice a tout de même enregistré une augmentation de 3,4 pour cent par rapport au même mois de l’année dernière. Ce chiffre est nettement inférieur au niveau record observé en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’indice FAO des prix du sucre a connu une baisse notable de 4,1 pour cent en septembre, atteignant son point le plus bas depuis mars 2021. Cette baisse a été attribuée à l’amélioration des attentes en matière d’offre en raison d’une production plus élevée que prévu au Brésil et de perspectives de récolte favorables en Inde et en Thaïlande.
Déclin des prix des produits laitiers et des céréales
De même, l’indice FAO des prix des produits laitiers a chuté de 2,6 pour cent en glissement mensuel, principalement en raison d’une forte baisse des prix du beurre. Cette tendance reflète des perspectives de production accrues en Océanie.
L’indice de référence des céréales de la FAO a également enregistré une baisse de 0,6 pour cent par rapport au mois d’août. Les prix du blé ont poursuivi leur trajectoire descendante pour le troisième mois consécutif en raison de récoltes abondantes et d’une demande internationale modérée. Les prix du maïs ont également diminué, en partie sous l’influence d’une suspension temporaire des taxes à l’exportation en Argentine. En outre, l’indice FAO du riz a enregistré une baisse mensuelle, la diminution des commandes des acheteurs aux Philippines et en Afrique ayant pesé sur le marché.
Les prix des huiles végétales ont connu une légère baisse de 0,7 pour cent, la diminution des cotations de l’huile de palme et de soja compensant les augmentations de l’huile de tournesol et de colza.
Les prix de la viande atteignent de nouveaux sommets
Contrairement aux autres produits de base, l’indicateur FAO des prix de la viande a augmenté de 0,7 pour cent pour atteindre un niveau record. Cette flambée est due à l’augmentation des cotations de la viande bovine et ovine. Les prix de la viande bovine ont atteint un nouveau sommet, soutenus par une forte demande aux États-Unis en raison d’une offre intérieure limitée.
Par ailleurs, la FAO a revu à la hausse ses prévisions pour la production céréalière mondiale en 2025, passant de 2,961 milliards de tonnes métriques à 2,971 milliards de tonnes métriques. Cela représente une augmentation de 3,8 pour cent par rapport à la production de 2024 et marque la plus forte augmentation annuelle depuis 2013. Cette révision à la hausse a été attribuée à l’amélioration des perspectives de production pour le blé, le maïs et le riz.
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