Sur les 7,5 milliards d’euros initialement prévus dans le pot du Fonds pour un transition juste, la Belgique en reçoit 68 millions. Le plus grand bénéficiaire du fonds est la Pologne, qui peut s’attendre à recevoir quelque 2 milliards d’euros.
Avec le temps, la Commission européenne s’attend à ce que le Fonds pour la transition juste (CPF) dispose d’un trésor de guerre de 50 à 100 milliards d’euros. Dans ce cas, la partie belge du gâteau pourrait grimper jusqu’à 300 millions d’euros.
Ce fonds, qui fait couler beaucoup d’encre, vise à absorber les conséquences socio-économiques du passage à l’économie neutre en carbone dans les régions qui doivent faire de grands efforts. C’est une partie importante du fameux Green Deal européen. Par exemple, avec l’argent de la CPF, les États membres doivent créer des emplois pour les employés d’une centrale électrique au charbon qui est en train d’être fermée.
Une somme relativement faible pour la Belgique
La Belgique est un pays prospère avec une économie relativement innovante. De plus, nous n’avons plus de mines de charbon ni de centrales électriques au charbon. C’est pourquoi nous recevons une somme d’argent relativement faible.
La Pologne et l’Allemagne sont parmi les plus gros débitaires du fonds, avec respectivement 2 milliards et 877 millions d’euros. En Pologne, 80% de l’électricité est encore produite par la combustion du charbon. Avec cette proposition, la Commission espère que Varsovie pourra atteindre l’objectif de rendre l’Europe neutre en carbone d’ici 2050.