Principaux renseignements
- L’économie de la zone euro a progressé en septembre, atteignant son niveau d’activité le plus élevé depuis plus d’un an.
- Des inquiétudes subsistent quant à la faiblesse sous-jacente et au manque de dynamisme malgré la tendance positive.
- Les défis tels que les tarifs douaniers américains et la concurrence des fabricants chinois continuent d’avoir un impact sur les exportateurs de l’UE.
L’économie de la zone euro a montré des signes de croissance en septembre, atteignant son niveau d’activité le plus élevé depuis plus d’un an. L’indice composite des directeurs d’achat (PMI), un indicateur clé de la santé économique globale, a atteint 51,2, dépassant le seuil de 50 points qui sépare l’expansion de la contraction. C’est ce que rapporte Euroactiv.
Les défis demeurent
Cette tendance positive est principalement due à une augmentation de l’activité dans le secteur des services, en particulier en Allemagne. Toutefois, des inquiétudes subsistent quant à la faiblesse sous-jacente de la zone euro et au manque de dynamisme. Les analystes préviennent que la récente embellie ne doit pas masquer les défis persistants auxquels la région est confrontée.
La France, deuxième économie de la zone euro, a continué à connaître un déclin de l’activité économique pour le treizième mois consécutif, ce qui met en évidence les difficultés du pays. L’instabilité politique en France est citée comme un facteur contribuant à ce ralentissement prolongé.
Les signaux mitigés persistent
Les signaux mitigés concernant les perspectives économiques de l’Europe persistent malgré certaines évolutions positives telles que la hausse des salaires réels et la détente des taux d’intérêt. Des défis tels que les droits de douane américains, la concurrence intense des fabricants chinois et l’appréciation de l’euro continuent de peser sur les exportateurs de l’UE.
Si la Banque centrale européenne a récemment revu à la hausse ses prévisions de croissance pour la zone euro cette année, elle a également reconnu l’existence d’une grande incertitude quant à l’impact des récentes baisses de taux d’intérêt et à la capacité des entreprises européennes à s’adapter à un environnement commercial mondial plus protectionniste.
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