Poutine veut prolonger le traité de contrôle des armes nucléaires


Principaux renseignements

  • Le président russe Vladimir Poutine a proposé de prolonger d’un an les limites sur les armes nucléaires stratégiques du traité New START.
  • La proposition de prorogation vise à prévenir une augmentation des déploiements d’armes nucléaires et à éviter une nouvelle course aux armements.
  • Si les pays ne prolongent pas le traité, ils aggravent les tensions et reprennent le développement de nouvelles armes nucléaires.

Le président russe Vladimir Poutine a suggéré de prolonger d’un an les restrictions sur les armes nucléaires stratégiques énoncées dans le nouveau traité START. Cette proposition intervient à l’approche de la date d’expiration du traité en 2026, dans un contexte de tensions persistantes entre la Russie et les États-Unis concernant le conflit en Ukraine.

Si les États-Unis acceptent la prorogation, elle évitera une recrudescence des déploiements d’armes nucléaires. L’accord New START, établi en 2010, limite chaque nation à 1 550 ogives nucléaires stratégiques déployées et 700 vecteurs.

Discussions antérieures sur le renouvellement

Les discussions entre l’ancien président américain Donald Trump et Poutine sur le renouvellement ou la révision du traité n’avaient pas encore commencé en raison de désaccords sur l’Ukraine et d’autres sujets. Le nouveau traité START est actuellement le seul accord de contrôle des armes nucléaires encore en vigueur entre les États-Unis et la Russie.

Au début du mois de juillet, le président Trump s’est dit ouvert à la prorogation du nouveau traité START. Il a également mentionné son désir d’engager des discussions sur la dénucléarisation avec la Chine et la Russie.

Inquiétudes sur une éventuelle course aux armements

Les analystes mettent en garde contre le risque d’une reprise de la course aux armements nucléaires si le traité n’est pas prorogé. Alors que la proposition de Poutine vise à préserver le dialogue sur la non-prolifération nucléaire mondiale, des inquiétudes persistent quant aux projets américains de défense antimissile et d’intercepteurs basés dans l’espace, dont certains pensent qu’ils pourraient perturber la stabilité stratégique. (jv)

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