Le Royaume-Uni et la France veulent mieux contrôler les flux migratoires grâce à un nouvel accord


Principaux renseignements

  • L’accord migratoire entre le Royaume-Uni et la France met en œuvre une politique « un entrant, un sortant » pour les migrants sans papiers arrivant par petits bateaux.
  • Une décision récente de la Haute Cour a temporairement bloqué une expulsion, remettant en question la légalité de cette politique.
  • Malgré les obstacles juridiques, la première expulsion réussie dans le cadre du nouveau système a eu lieu.

La Grande-Bretagne et la France ont conclu un nouvel accord visant à gérer les arrivées de migrants sans papiers. L’accord prévoit l’expulsion d’une personne arrivée par petit bateau et l’accueil simultané d’un autre demandeur d’asile ayant déjà des liens avec le Royaume-Uni. Le Premier ministre Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont négocié cette politique du « one in, one out ».

Défis juridiques

Si cette initiative vise à contrôler le flux de migrants traversant la Manche, elle s’est heurtée à des défis juridiques. Une décision récente de la Haute Cour de Londres a temporairement interrompu l’expulsion d’un demandeur d’asile, ce qui a suscité des critiques de la part du gouvernement britannique concernant ce qu’il perçoit comme des demandes juridiques frivoles qui entravent les expulsions.

Malgré ces obstacles juridiques, le ministère de l’intérieur a confirmé l’exécution réussie de la première expulsion dans le cadre de ce nouveau système. Le gouvernement britannique subit une pression croissante pour répondre au nombre important de migrants qui traversent la Manche.
Rien qu’en 2025, plus de 30 000 personnes sont arrivées par cette voie, ce qui souligne la complexité de la gestion des migrations et du contrôle des frontières. (uv)

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