Von der Leyen visée par des motions de défiance venues de la gauche et de la droite


Principaux renseignements

  • Deux groupes politiques, les « Patriotes pour l’Europe » et « La Gauche », ont déposé des motions de censure contre Ursula von der Leyen.
  • Les critiques évoquent un manque de transparence de la part des dirigeants de von der Leyen et expriment leur désapprobation à l’égard des politiques commerciales de l’UE.
  • C’est la deuxième fois que l’on tente de démettre Ursula von der Leyen de ses fonctions, après l’échec d’une motion en juillet.

Deux motions de censure contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, seront débattues et votées par le Parlement européen au cours de la semaine du 6 au 9 octobre. Cette décision fait suite à la présentation de deux motions distinctes par deux groupes politiques : les « Patriotes pour l’Europe » d’extrême droite et la « Gauche ». Cela rapporte Politico.

Les « Patriotes pour l’Europe », un groupe dont fait partie le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, critiquent la direction de von der Leyen en invoquant un manque de transparence et de responsabilité. Ils expriment également leur désapprobation à l’égard des accords commerciaux conclus avec le bloc MERCOSUR en Amérique latine et les États-Unis. Le parti de la « Gauche » partage les préoccupations concernant les politiques commerciales de l’UE, mais concentre ses critiques sur l’inaction perçue de la branche exécutive de l’UE concernant la guerre en cours à Gaza.

Un fait rare qui suscite des discussions

La présentation simultanée de deux motions de défiance est un événement rare, qui suscite des discussions au sein du Parlement sur la manière de gérer les débats et les votes. Les dirigeants des groupes politiques devraient déterminer le calendrier de ces événements lors de la finalisation de l’ordre du jour de la session plénière le 1er octobre.

C’est la deuxième tentative de retirer la confiance à von der Leyen. En juillet, le député européen roumain Gheorghe Piperea a déposé une motion de censure contre elle et son équipe, en raison de communications secrètes présumées avec le PDG de Pfizer lors des négociations sur l’achat du vaccin COVID-19. Les critiques ont également exprimé des inquiétudes concernant les dépenses post-pandémie et la mise en œuvre d’une « politique verte » via le financement d’organisations non gouvernementales. Bien que Piperea ait recueilli suffisamment de signatures pour atteindre le seuil minimal, le Parlement européen n’a finalement pas soutenu la motion.

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