Un Belge sur trois passe sous silence le salaire lors d’un entretien d’embauche par crainte de perdre l’offre d’emploi

Selon le nouveau guide salarial 2026 du spécialiste du recrutement Robert Half, un Belge sur trois aborde la question du salaire lors d’un entretien d’embauche. Ils craignent en effet de ne plus être pris en considération pour le poste.


Principaux renseignements

  • 28 pour cent des Belges n’osent pas négocier leur salaire lors d’un entretien d’embauche. Ils craignent en effet de perdre l’offre d’emploi.
  • Dans les PME, 32 pour cent des candidats trouvent difficile d’aborder la question du salaire. Dans les grandes entreprises, ce pourcentage tombe à 23 pour cent.
  • Jeroen Diels, directeur général régional chez Robert Half, nous rappelle qu’à partir de juin 2026, la nouvelle réglementation sur la transparence salariale entrera en vigueur. Les entreprises seront alors tenues de communiquer en toute transparence sur les échelles salariales de leurs employés.

Dans l’actualité : Le dernier guide salarial de Robert Half révèle que 28 pour cent des Belges n’osent pas négocier leur salaire lors d’un entretien d’embauche, de peur de ne pas obtenir le poste. Le cabinet de recrutement a interrogé 1 500 personnes, dont 1 000 employés et 500 employeurs.

  • En outre, 27 pour cent indiquent qu’ils ont du mal à justifier un salaire supérieur à la fourchette indiquée, et un quart déclarent manquer de confiance en eux pour négocier leur salaire.
  • « Négocier leur salaire reste difficile pour de nombreux candidats », remarque Jeroen Diels, directeur général régional chez Robert Half. « Les entreprises peuvent y remédier en communiquant elles-mêmes de manière claire et transparente sur les possibilités salariales. » Il ajoute qu’à partir de juin 2026, la nouvelle réglementation sur la transparence salariale entrera en vigueur. Les entreprises seront alors tenues de communiquer en toute transparence sur les échelles salariales de leurs employés.

Le salaire n’est pas abordé, surtout dans les PME

Zoom : Le Guide des salaires 2026 révèle également que les candidats qui postulent dans une PME sont nettement plus réticents à aborder le sujet du salaire que ceux qui postulent dans une grande entreprise.

  • Dans les PME, 32 pour cent des candidats trouvent difficile d’aborder la question du salaire. Dans les grandes entreprises, ce pourcentage tombe à 23 pour cent.
  • « Cela s’explique peut-être par le fait que les grandes entreprises ont souvent une politique salariale mieux structurée et la communiquent plus clairement », explique Diels. « Les PME communiquent moins ouvertement, mais sont souvent plus flexibles et élaborent davantage des propositions sur mesure. Il est important que les candidats sachent que tant les PME que les grandes entreprises sont prêtes à faire un effort supplémentaire si un candidat possède les compétences requises. »

Une bonne préparation à l’entretien d’embauche est cruciale

Conseils : le directeur général conseille aux candidats de bien se préparer lorsqu’ils ont un entretien d’embauche.

  • « Ceux qui s’informent sur les salaires courants dans leur secteur savent à quoi s’attendre. Les guides salariaux en ligne et les fourchettes salariales constituent à cet égard des repères utiles », explique-t-il.
  • Il conseille également de ne pas se limiter au salaire. Les entreprises offrent souvent des avantages supplémentaires, tels que des horaires de travail flexibles, un budget formation ou des avantages extralégaux comme des chèques-repas ou une assurance hospitalisation. « Ces extras représentent une valeur importante et font souvent une grande différence dans l’ensemble des avantages offerts », souligne Diels.
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