Le Japon étend ses sanctions contre la Russie


Principaux renseignements

  • Le Japon a gelé les avoirs de 14 personnes et 51 organisations liées à la Russie.
  • Le pays a abaissé son plafond de prix pour les exportations de pétrole russe à 40,56 euros le baril.
  • Avec ces sanctions, le Japon souhaite contribuer aux efforts internationaux visant à résoudre le conflit en Ukraine.

Le Japon a annoncé vendredi une extension significative de ses sanctions contre la Russie en réponse à l’invasion en cours de l’Ukraine. Les nouvelles mesures visent 14 personnes et 51 organisations, dont des fonctionnaires russes, des hommes d’affaires et des personnalités pro-russes actives en Ukraine. Leurs avoirs seront gelés par le gouvernement japonais.

Plafond pour le prix du pétrole

Outre le gel des avoirs, le Japon abaisse également son plafond pour le prix des exportations de pétrole russe. Celui-ci passe de 51,13 euros à 40,56 euros le baril.

Cette mesure s’aligne sur une décision similaire prise par l’Union européenne et la Grande-Bretagne en juillet et vise à réduire les revenus que la Russie tire des ventes de pétrole. Le nouveau plafond interdira aux compagnies maritimes et aux compagnies d’assurance impliquées dans les exportations de pétrole russe de dépasser la limite fixée.

Engagement à coopérer

Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a souligné l’engagement du pays en faveur de la coopération internationale dans la résolution du conflit ukrainien. Selon lui, les sanctions doivent envoyer un signal clair de cet engagement.

Depuis le début de la guerre, le Japon soutient sans faille les efforts occidentaux. Le pays apporte une aide financière et matérielle à Kiev et impose des sanctions à des personnes et organisations russes. En représailles à ces actions, la Russie a précédemment imposé des interdictions d’entrée sur le territoire à plusieurs responsables japonais, dont le ministre des Affaires étrangères Takeshi Iwaya, l’ambassadeur du Japon en Ukraine et sept autres personnes. L’ancien premier ministre Fumio Kishida et son successeur, Shigeru Ishiba, ont également été interdits d’entrée en Russie.

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