Principaux renseignements
- La valeur nette des ménages américains a atteint un niveau record de 176 290 milliards de dollars (150 230 milliards d’euros) au deuxième trimestre 2025.
- La reprise du marché boursier a fortement contribué à la croissance du patrimoine, avec une augmentation de 5 500 milliards de dollars (4 600 milliards d’euros) de la valeur des actions et des fonds d’investissement.
- Cette croissance s’est produite en dépit de l’augmentation continue du niveau d’endettement des ménages.
Les ménages américains ont vu leur patrimoine net augmenter considérablement au cours du deuxième trimestre, atteignant un niveau record de 176 290 milliards de dollars (150 230 milliards d’euros). Cela représente 7 300 milliards (6 200 milliards d’euros) de plus qu’au premier trimestre. Depuis le dernier trimestre 2019, juste avant la pandémie, le patrimoine a augmenté de 46 000 milliards de dollars (39 200 milliards d’euros).
La force motrice de cette accumulation de richesse a été le rallye soutenu de Wall Street. La valeur des actions d’entreprises et des parts de fonds communs de placement a grimpé de 5 500 milliards de dollars (4 600 milliards d’euros) au deuxième trimestre, tandis que les avoirs immobiliers ont contribué à hauteur de 1 200 milliards de dollars supplémentaires (1 000 milliards d’euros), selon le rapport trimestriel de la Réserve fédérale.
Facteurs à l’origine de la hausse boursière
Plusieurs facteurs ont contribué à la bonne performance du marché boursier cette année. Il s’agit notamment de l’apaisement des tensions géopolitiques, du regain d’optimisme entourant les accords commerciaux et de l’anticipation croissante des baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale. L’essor de l’intelligence artificielle a suscité l’enthousiasme des investisseurs. Les petits traders, qui ont souvent recours à l’endettement sur marge (argent emprunté), ont également alimenté la hausse rapide des « meme stocks » au début de l’été.
Malgré les inquiétudes concernant les droits de douane, l’inflation et la vigueur du marché du travail, ces forces collectives ont propulsé les principaux indices boursiers à des niveaux record répétés. Cela s’est directement traduit par une amélioration du bilan des ménages, comme le confirment les chiffres de la Réserve fédérale.
Croissance significative du patrimoine depuis 2019
Depuis la fin de l’année 2019, la richesse boursière a fait un bond spectaculaire. La détention combinée d’actions d’entreprises et de parts de fonds d’investissement par les ménages est passée de 29 000 milliards de dollars (24 700 milliards d’euros) en 2019 à pas moins de 48 500 milliards de dollars (41 300 milliards d’euros) en 2024. Les actifs immobiliers ont également connu une croissance considérable au cours de la même période, passant de 29 800 milliards de dollars (25 400 milliards d’euros) à 48 100 milliards de dollars (41 000 milliards d’euros).
Fait remarquable, cette accumulation de richesse s’est produite en dépit de l’augmentation continue des niveaux d’endettement. Au deuxième trimestre, les ménages ont emprunté à un taux d’intérêt annuel de 3,8 pour cent, tandis que la dette du gouvernement fédéral a augmenté de 1,48 pour cent. (jv)
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