Principaux renseignements
- La poursuite de la fusion par UniCredit a incité la Commerzbank à se restructurer et à améliorer ses performances financières.
- Les investisseurs considèrent favorablement le « plan d’auto-amélioration » de la Commerzbank, ce qui a entraîné une hausse du prix des actions.
- Malgré ces améliorations, la Commerzbank reste à la traîne d’UniCredit en termes de rentabilité et d’efficacité des coûts, ce qui l’oblige à poursuivre sa transformation.
La poursuite par UniCredit d’une fusion avec Commerzbank a eu un impact significatif sur le prêteur allemand, même si aucune discussion formelle n’a eu lieu. Malgré la forte opposition de l’Allemagne, le PDG d’UniCredit, Andrea Orcel, pense qu’un plan existe pour un rapprochement potentiel.
La Commerzbank réagit de manière proactive
La campagne d’Orcel a incité la Commerzbank à procéder à une restructuration majeure, avec notamment des changements de direction et des objectifs stratégiques plus précis visant à préserver son indépendance. Cette réponse proactive a donné des résultats positifs pour la banque, comme en témoigne l’envolée du cours de son action, rapporte Reuters.
Les investisseurs saluent le « plan d’auto-amélioration » de la Commerzbank, qui a permis d’améliorer les performances financières. Ian Lapey, gestionnaire de portefeuille, souligne l’influence d’Orcel qui a poussé la Commerzbank à atteindre des objectifs de rendement plus ambitieux.
Analystes
Les actions de la Commerzbank ont plus que doublé depuis la décision initiale d’UniCredit, dépassant les propres gains de la banque italienne. Toutefois, les récentes révisions à la baisse des analystes suggèrent que le marché a largement intégré le redressement.
Bettina Orlopp, PDG de la Commerzbank, a mis en œuvre un plan de suppression d’emplois et d’amélioration de la rentabilité, démontrant ainsi l’engagement de la banque à faire cavalier seul. Si les bénéfices ont augmenté, grâce à la hausse des taux d’intérêt dans l’ensemble du secteur bancaire, la Commerzbank reste à la traîne d’UniCredit en termes de rentabilité et d’efficacité des coûts.
L’unité allemande d’UniCredit, HVB, illustre cette disparité avec des coûts nettement inférieurs en pourcentage des revenus par rapport à la Commerzbank. Orcel continue de faire pression sur la Commerzbank pour qu’elle poursuive sa transformation, en insistant sur la nécessité d’accélérer. (fc)

