Principaux renseignements
- La Hongrie a conclu son plus important accord énergétique à long terme avec un fournisseur occidental, diversifiant ainsi sa dépendance à l’égard de l’énergie russe.
- Cet accord s’appuie sur un partenariat fructueux conclu en 2020, dans le cadre duquel la Hongrie a commencé à importer du GNL par l’intermédiaire du port croate de Krk LNG.
- La Hongrie cherche à augmenter le volume annuel de GNL acheté à Shell et à étendre leur collaboration au-delà de 2027.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a annoncé un important accord dans le domaine de l’énergie lors de la conférence Gastech à Milan. L’accord, qui sera signé avec Shell, représente le contrat le plus important en termes de volume et de durée que la Hongrie ait jamais conclu avec un fournisseur occidental. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie du gouvernement hongrois, qui consiste à diversifier ses sources d’énergie tout en préservant les sources existantes.
Les défis géographiques de la Hongrie
Szijjártó a reconnu les limites posées par la situation géographique de la Hongrie. Ne disposant pas d’un littoral et d’une capacité insuffisante de pipelines provenant d’autres directions, le pays ne peut pas éliminer entièrement sa dépendance à l’égard de l’énergie russe. Par conséquent, le développement des infrastructures devient crucial pour accueillir de nouvelles sources.
Ce dernier contrat s’appuie sur un accord novateur signé en 2020, par lequel la Hongrie s’est engagée à acheter 250 millions de mètres cubes de GNL par an à Shell pendant six ans. Livré par le port croate de Krk LNG, ce contrat a marqué le premier accord d’achat de GNL à long terme de la Hongrie avec une société énergétique occidentale. Comme l’a indiqué le ministre Szijjártó lors du sommet de Budapest sur le GNL en 2024, la Hongrie souhaite étendre son partenariat avec Shell au-delà de 2027 et augmenter le volume annuel de GNL acheté. (fc)
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