Appel de Marine Le Pen contre l’inéligibilité début 2026


Principaux renseignements

  • Marine Le Pen fait appel d’une condamnation qui lui interdit d’exercer une fonction publique pendant cinq ans, ce qui compromet son éligibilité à l’élection présidentielle de 2027.
  • Marine Le Pen nie les accusations de détournement de fonds du Parlement européen et affirme que des motifs politiques motivent cette affaire.
  • Le tribunal rendra sa décision sur l’appel de Le Pen à l’été 2026.

L’avenir de la carrière politique de Marine Le Pen en France reste incertain. Elle se prépare à un procès en appel prévu du 13 janvier au 12 février prochain. Ce procès déterminera si elle pourra se présenter à l’élection présidentielle de 2027. C’est ce que rapporte Politico.

Au début de l’année, le tribunal a reconnu Le Pen coupable de détournement de fonds du Parlement européen et lui a infligé une interdiction d’exercer une fonction publique pendant cinq ans.
Ce verdict a porté un coup important à ses aspirations à la présidence. Le Pen a nié avec véhémence toutes les accusations et a immédiatement fait appel de la décision.

La décision du tribunal suscite la controverse

La décision de la Cour a suscité de nombreuses critiques. Ces critiques viennent surtout des milieux de droite. Même le président américain Donald Trump a critiqué. Face au tollé, la cour d’appel a promis une décision d’ici l’été 2026. En général, la cour met deux à trois mois pour conclure après le procès.

Le Pen affirme toujours que le procès motive des raisons politiques et viole les principes démocratiques.
Ses partisans espèrent que le tribunal annulera entièrement son interdiction d’élire ou réduira la durée de la peine, ce qui lui permettrait de se présenter à l’élection présidentielle.

Allégations de détournement de fonds

Le Pen et 24 autres personnes ont illégalement détourné des fonds du Parlement européen pour payer des employés du Rassemblement national qui n’exerçaient que rarement leurs fonctions parlementaires à Bruxelles ou à Strasbourg. Le tribunal a estimé que le montant total détourné dépassait les 4 millions d’euros sur une période de 12 ans. Il a condamné Le Pen à la peine la plus lourde pour ses actes en tant qu’ancienne députée européenne et présidente de son parti à l’époque.

Bien que Jordan Bardella, l’actuel président du Rassemblement national, puisse se présenter comme candidat alternatif, toutefois, Le Pen reste déterminée. En effet, elle affirme vouloir utiliser toutes les voies légales pour se présenter. Même si Emmanuel Macron convoque de nouvelles élections législatives avant son procès en appel, elle compte maintenir sa candidature. (fc)

Plus