Principaux renseignements
- La Cour suprême décidera de la légalité des tarifs douaniers imposés par le président Trump et de leur impact sur le commerce.
- Une décision récente de la Cour d’appel des États-Unis a établi que Trump avait outrepassé son autorité en mettant en œuvre ces droits de douane, ce qui a créé de l’incertitude dans les discussions commerciales en cours.
- L’incertitude concernant les accords commerciaux existants et les demandes de remboursement potentielles de la part des entreprises pèse sur la balance jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise.
L’administration du président Trump demande une décision urgente de la Cour suprême concernant la légalité des droits de douane qu’il a imposés. Elle fait valoir qu’une décision récente de la Cour d’appel fédérale des États-Unis, qui a déterminé que Trump avait outrepassé son autorité en mettant en œuvre ces droits de douane, a déjà eu un impact négatif sur les discussions commerciales en cours.
Impact négociations commerciales
Le Solliciteur général a souligné la nécessité d’une résolution rapide pour confirmer la validité juridique de la politique tarifaire du président. Cette demande fait suite à une décision de 7-4 de la cour d’appel, qui a trouvé à redire sur l’utilisation par Trump des pouvoirs économiques d’urgence pour promulguer des droits généralisés tout en permettant simultanément à ces prélèvements de rester en vigueur jusqu’à la mi-octobre.
Depuis son entrée en fonction, le président Trump a utilisé la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationale pour imposer des droits de douane « réciproques » à la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis. Cette approche implique un taux tarifaire de base de 10 pour cent et des taux plus élevés appliqués à de nombreux pays, dont l’Union européenne et le Japon. En outre, il a utilisé des pouvoirs similaires pour imposer des droits de douane distincts au Mexique, au Canada et à la Chine, en invoquant des préoccupations liées au trafic de stupéfiants vers les États-Unis.
Incertitude concernant les accords existants
L’arrêt de la cour d’appel soulève des inquiétudes quant aux accords commerciaux existants que Trump a conclus avec des partenaires clés comme l’Union européenne. Elle introduit également une incertitude quant aux milliards de dollars perçus grâce à ces droits de douane. L’issue dépendra de la décision de la Cour suprême, à majorité conservatrice, de soutenir ou non la position de Trump.
Des recours juridiques ont été déposés contre ces droits de douane, ce qui pourrait donner lieu à des demandes de remboursement de la part des entreprises s’ils sont jugés illégaux. Le président Trump a affirmé que la suppression des droits de douane pourrait gravement nuire à l’économie américaine.
Inquiétudes soulevées par le secrétaire au Trésor
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a exprimé ses préoccupations dans une déclaration accompagnant la pétition. Il a fait valoir que la décision de la cour d’appel compromettait considérablement la capacité du président à mener une diplomatie efficace et à préserver la sécurité nationale et les intérêts économiques. Bessent a déclaré que les dirigeants mondiaux remettent en question l’autorité de Trump en matière d’imposition de droits de douane, ce qui entraîne le blocage ou l’abandon des négociations.
Il a également mis en garde contre les perturbations potentielles si une décision finale est retardée jusqu’en juin 2026, car elle pourrait entraîner la perception de 750 milliards à 1 000 milliards de dollars (618 à 859 milliards d’euros) de droits de douane, ce qui rendrait leur annulation extrêmement difficile. Le solliciteur général a demandé que les plaidoiries soient programmées pour le début du mois de novembre.
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