Principaux renseignements
- Le ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) défend l’accord du gouvernement sur Gaza.
- Selon le ministre, la Belgique s’est positionnée comme leader en Europe en matière de sanctions contre Israël et, pour l’instant, en matière de reconnaissance de la Palestine.
- La Belgique adopte un processus de reconnaissance de la Palestine en deux phases, commençant par une reconnaissance symbolique et aboutissant à une reconnaissance légale subordonnée à la libération des otages et au retrait du Hamas du gouvernement palestinien.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a défendu l’accord gouvernemental sur la crise de Gaza contre les critiques selon lesquelles il n’aurait pas suffisamment d’impact. Il a mis l’accent sur l’ensemble des sanctions et des mesures approuvées par le gouvernement.
Prévot a reconnu que si la Belgique n’était peut-être pas à la pointe de la reconnaissance de la Palestine dans le monde, étant donné que près de 150 pays l’avaient déjà fait, les décisions adoptées plaçaient la Belgique parmi les précurseurs en Europe, en particulier en ce qui concerne les sanctions. Il a mis au défi ceux qui jugeaient les actions belges insuffisantes de les comparer aux mesures prises par d’autres nations européennes, affirmant que peu de pays prenaient des mesures aussi décisives.
Aucun désaccord fondamental au sein de la coalition au pouvoir
Répondant aux inquiétudes concernant d’éventuelles divisions au sein de la coalition au pouvoir, Prévot a précisé qu’il n’y avait pas de désaccord fondamental avec le président du MR, Georges-Louis Bouchez, au sujet de l’accord de Gaza. « Les styles de communication peuvent différer, mais l’interprétation reste la même », declare-t-il.
Alors que la N-VA et en particulier le MR avaient initialement exprimé des réserves quant à une position forte contre Israël, l’accord stipulait finalement un processus de reconnaissance en deux phases pour la Palestine.
Processus de reconnaissance de la Palestine en deux phases
La première phase consistait en une étape symbolique et politique par la signature de la déclaration de New York, reconnaissant le droit des Palestiniens à un État.
La deuxième phase, qui comprend la reconnaissance juridique, serait subordonnée à deux conditions : la libération des otages et le retrait du Hamas de la structure gouvernementale palestinienne. Prévot a souligné que Bouchez s’était concentré sur l’aspect de la reconnaissance juridique, tout en insistant sur l’absence d’ambiguïté dans la compréhension globale.
Critique de l’absence du premier ministre
L’opposition a critiqué l’absence du Premier ministre à la session de la commission parlementaire, suite à son refus de convoquer une réunion gouvernementale ou ministérielle pendant les vacances d’été pour discuter de la situation à Gaza. Toutefois, le premier ministre a été excusé en raison d’une visite de travail aux Pays-Bas.

