XAI d’Elon Musk rend Grok 2.5 open source


Principaux renseignements

  • XAI a publié les poids du modèle pour Grok 2.5, une version antérieure de son modèle d’IA, sur Hugging Face.
  • La licence Grok comprend des termes non conventionnels qui peuvent susciter des inquiétudes quant aux pratiques anticoncurrentielles.
  • Une violation de la vie privée a exposé en ligne des conversations privées entre utilisateurs de Grok en raison d’une vulnérabilité dans la fonction « partage » du chatbot.

L’entreprise xAI d’Elon Musk a fait un grand pas vers la transparence en publiant les poids du modèle Grok 2.5, une itération précédente de son modèle d’IA, sur la plateforme open-source Hugging Face. Cette initiative a été annoncée par Musk lui-même sur X, où il a également révélé son intention de rendre Grok 3 open source dans les six prochains mois.

Inquiétudes sur l’open source

Selon Tim Kellogg, ingénieur en IA, la licence Grok comprend des termes non conventionnels qui peuvent susciter des inquiétudes quant à d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles. Grok a suscité beaucoup d’attention et de controverse cette année, notamment en raison de cas où le chatbot a semblé exprimer des points de vue extrémistes, y compris des théories du complot sur le « génocide blanc » et le déni de l’Holocauste. Ces incidents ont conduit xAI à partager publiquement ses messages-guides sur GitHub dans le but de promouvoir la transparence et de répondre aux préoccupations.

Alors que Musk décrit Grok 4 comme un modèle conçu pour une recherche maximale de la vérité, des observations suggèrent qu’il pourrait encore s’appuyer sur l’activité de Musk sur les médias sociaux lorsqu’il répond à des requêtes sensibles ou controversées. La controverse autour de Grok AI a été renforcée par une récente atteinte à la vie privée : des conversations privées entre utilisateurs ont été rendues publiquement accessibles en ligne par inadvertance. Une vulnérabilité dans la fonction « partage » du chatbot a entraîné la création d’URL uniques, qui ont indexé involontairement ces conversations sur les moteurs de recherche, compromettant potentiellement la vie privée de milliers d’utilisateurs.

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