Principaux renseignements
- L’économie de la zone euro a connu sa plus forte croissance en 15 mois, grâce à une augmentation des nouvelles commandes.
- L’activité manufacturière a progressé pour la première fois depuis plus de trois ans, tandis que le secteur des services est resté un moteur essentiel de la croissance économique globale.
- Les entreprises ont continué à embaucher pour le sixième mois consécutif, accélérant la création d’emplois à son taux le plus élevé depuis juin 2024.
L’économie de la zone euro a montré des signes de reprise en août 2024, enregistrant sa plus forte croissance depuis 15 mois. Cette dynamique positive a été alimentée par une augmentation des nouvelles commandes, marquant la première hausse depuis mai 2024.
Accélération de la croissance grâce à l’industrie manufacturière
Le HCOB Flash Eurozone Composite PMI a grimpé à 51,1 points, indiquant une activité expansionniste malgré les défis persistants en matière d’exportations. L’industrie manufacturière a mené la reprise, passant en territoire d’expansion pour la première fois depuis plus de trois ans. Bien que la croissance du secteur des services ait légèrement ralenti, elle est restée un moteur essentiel de l’économie globale.
L’Allemagne, la plus grande économie de la zone euro, a été le fer de lance de cette poussée de croissance, grâce à une expansion robuste de l’industrie manufacturière. La France a vu son ralentissement économique s’atténuer pour atteindre son point le plus bas en un an, tandis que les autres nations de la zone euro ont continué à connaître la croissance, bien qu’à un rythme légèrement réduit.
Sixième mois consécutif de hausse de l’emploi
Fait encourageant, les entreprises ont continué à embaucher pour le sixième mois consécutif, le rythme des créations d’emplois s’accélérant pour atteindre son taux le plus élevé depuis juin 2024. La majorité de ces nouveaux emplois ont été créés dans le secteur des services, tandis que les entreprises manufacturières ont continué à supprimer des postes.
Ces bonnes nouvelles économiques ont toutefois été tempérées par une augmentation des pressions inflationnistes au cours du mois d’août. Les coûts des intrants ont augmenté dans tous les secteurs, l’inflation des coûts dans le secteur des services atteignant son point le plus élevé depuis le mois de mars. Cette augmentation pose un défi à la Banque centrale européenne (BCE), qui surveille étroitement l’inflation et vise à maintenir la stabilité des prix parallèlement à une croissance modérée des salaires. Lors de leur dernière réunion monétaire, les banquiers centraux européens ont décidé de marquer une pause.
(ns)

