Principaux renseignements
- Le taux de chômage de la zone euro est resté stable à 6,2 pour cent en juin, démontrant ainsi sa résilience face aux défis économiques.
- Les pays du sud de la zone euro ont connu une croissance de l’emploi plus prononcée que les économies du nord.
- Les économistes prévoient une croissance économique continue en raison du faible taux de chômage qui agit comme un tampon contre l’incertitude et des tendances positives en matière d’embauche.
Malgré les défis économiques liés aux tarifs douaniers américains et à l’incertitude commerciale, le marché du travail de la zone euro reste résistant. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est resté stable à 6,2 pour cent en juin, ce qui correspond au chiffre de mai et représente une baisse par rapport aux 6,4 pour cent enregistrés l’année précédente, selon Eurostat.
Solide performance du marché du travail dans l’ensemble de la zone euro
Cette tendance positive s’étend à l’ensemble de l’Union européenne, où le taux de chômage est également resté stable à 5,9 pour cent en juin par rapport à mai, contre 6,0 pour cent en juin 2024. Environ 12,97 millions de personnes dans l’UE étaient au chômage en juin, dont 10,7 millions résidant dans la zone euro.
Alors que Malte affiche le taux de chômage le plus bas (2,5 pour cent), l’Espagne est confrontée au taux le plus élevé (10,4 pour cent). La croissance de l’emploi est plus prononcée dans les pays du sud de la zone euro que dans les économies du nord, qui ont connu récemment une légère hausse du chômage. L’Espagne, l’Italie et le Portugal ont vu leur taux de chômage diminuer, tandis que l’Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas sont restés stables. En revanche, l’Autriche, la Pologne, le Danemark et la Finlande ont connu une augmentation.
Les économistes prévoient une poursuite de la croissance malgré l’incertitude
Les économistes restent prudemment optimistes quant aux perspectives économiques de la zone euro. Malgré l’incertitude ambiante, les enquêtes auprès des entreprises indiquent des tendances positives en matière d’activité et d’embauche, ce qui laisse penser que le chômage pourrait continuer à osciller autour de ses niveaux les plus bas. Ce faible taux de chômage agit comme un tampon contre l’impact de l’incertitude économique sur la demande intérieure, soutenant ainsi les projections d’une croissance économique continue dans les mois à venir.
Outre les chiffres du chômage, des données sur l’inflation ont été publiées pour certains États membres. La France a déclaré une inflation annuelle des prix à la consommation de 1 pour cent en juillet, inchangée par rapport à juin. L’Italie a vu son inflation rester stable à 1,7 pour cent en glissement annuel en juillet, dépassant légèrement les prévisions. Sur une base mensuelle, l’IPC italien a augmenté de 0,4 pour cent.

