Ryanair quitte 3 aéroports français en raison d’une hausse des taxes


Principaux renseignements

  • Ryanair va cesser de desservir trois aéroports français en raison d’une augmentation des taxes.
  • La compagnie aérienne estime que cette taxe rend la France moins compétitive par rapport aux autres pays européens.
  • Ryanair prévoit d’investir dans d’autres pays si la France ne supprime pas la taxe sur les billets d’avion.

Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise à bas prix, a annoncé mercredi sa décision de cesser ses activités dans trois aéroports français : Brive, Bergerac et Strasbourg. La compagnie aérienne a justifié sa décision par une augmentation significative des taxes sur les billets d’avion.

Impact de la hausse des taxes sur la compétitivité

Ryanair a critiqué cette taxe « astronomique », estimant qu’elle rendait la France moins compétitive par rapport à d’autres pays de l’Union européenne comme l’Irlande, l’Espagne et la Pologne, qui ne prélèvent pas de taxes similaires. La compagnie aérienne a souligné que sa décision fait suite aux avertissements répétés des compagnies aériennes et des aéroports français concernant l’impact négatif de l’augmentation de la taxe sur la rentabilité des liaisons, en particulier pendant la saison hivernale dans les aéroports régionaux.

Le retrait de Ryanair entraînera la perte de 25 liaisons et une réduction significative de 750 000 sièges en France cet hiver. La compagnie aérienne a souligné que ces pertes auront un impact négatif sur la connectivité régionale, le tourisme et les opportunités d’emploi locales.

Stratégie d’investissement alternative

En raison de l’augmentation des taxes, Ryanair a annoncé qu’elle allait déplacer sa capacité et ses investissements vers des marchés européens plus concurrentiels tels que la Suède, la Hongrie et l’Italie. Cependant, la compagnie aérienne a également présenté un scénario contrasté : si le gouvernement français abolissait la taxe aérienne, Ryanair investirait 2,5 milliards de dollars (environ 2,18 milliards d’euros), introduirait 25 nouveaux avions, doublerait son trafic pour dépasser 30 millions de passagers par an et créerait 750 emplois supplémentaires dans les régions françaises. Cette décision souligne la volonté de Ryanair de revoir sa position si la France adopte une politique fiscale plus favorable à l’aviation. (jv)

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