Principaux renseignements
- Le taux de fécondité aux États-Unis a atteint son plus bas niveau historique en 2024.
- Les mariages retardés et les préoccupations financières contribuent à cette baisse.
- Les taux de natalité chez les jeunes femmes diminuent tandis que les taux chez les femmes plus âgées restent stables ou augmentent légèrement.
Alors que le nombre de naissances aux États-Unis a légèrement augmenté en 2024 par rapport à 2023, pour atteindre 3,62 millions, le taux de fécondité global a poursuivi sa tendance à la baisse. Il a diminué de 1 pour cent pour atteindre 53,8 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 44 ans. Il s’agit d’une baisse significative par rapport aux décennies précédentes, lorsque le taux de fécondité est passé de 64,7 naissances pour 1 000 en 2010 à 118 naissances pour 1 000 en 1960. C’est ce qu’indiquent les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans un rapport.
Causes du déclin
Ce taux de fécondité historiquement bas se traduit par moins de 1,6 enfant par femme en âge de procréer, bien loin de la moyenne mondiale de 2,2 enfants par femme. Cette baisse peut être attribuée à divers facteurs, notamment le retard des mariages, les préoccupations financières liées à l’éducation des enfants et le désir de créer des environnements stables pour les familles.
Les experts prévoient que cette tendance devrait persister dans un avenir prévisible. Bien que des mesures telles que les comptes de nouveau-nés aient été mises en œuvre pour résoudre le problème, elles sont souvent considérées comme des gestes symboliques plutôt que comme des solutions substantielles.
Modifications des schémas de naissance
Les données révèlent également une évolution des schémas de natalité dans les différents groupes d’âge. Alors que les taux de natalité ont diminué pour les femmes âgées de 15 à 34 ans, ils sont restés stables pour celles âgées de 35 à 39 ans et ont légèrement augmenté pour les femmes âgées de 40 à 44 ans. Cette évolution suggère un changement dans les choix de planification familiale et reflète peut-être la tendance croissante à reporter la parentalité. (jv)
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