Principaux renseignements
- L’UE a dévoilé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie visant son secteur énergétique, son système bancaire et son industrie militaire.
- Des dirigeants internationaux comme Macron et Merz ont réitéré leur soutien à l’Ukraine et condamné l’agression de la Russie.
- Il devient plus difficile de parvenir à un consensus entre les États membres de l’UE en raison des conséquences économiques des sanctions sur les différents pays.
La position de l’Union européenne
L’Union européenne a dévoilé un nouveau train de sanctions contre la Russie en réponse à la guerre en cours en Ukraine. Ce paquet est considéré comme l’une des mesures les plus strictes prises par l’UE depuis le début du conflit il y a quatre ans.
Kaja Kallas, responsable de la politique étrangère de l’UE, a souligné que l’Union européenne restait fidèle à son soutien à l’Ukraine et qu’elle continuerait à intensifier la pression sur la Russie jusqu’à ce qu’elle mette fin aux hostilités.
Réponse internationale
La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a salué le 18e train de sanctions, déclarant qu’il renforçait la pression sur des domaines clés tout en reconnaissant la nécessité de prendre d’autres mesures pour rapprocher la paix. Le président français Emmanuel Macron a réitéré le soutien indéfectible de la France à l’Ukraine et a appelé à une cessation immédiate des attaques russes. Le chancelier allemand Friedrich Merz a souligné l’engagement de l’UE à maintenir la pression sur la Russie par le biais de sanctions ciblées visant les banques, l’énergie et l’industrie militaire.
Cette dernière série de sanctions coïncide avec le début de l’acquisition par les pays européens d’armes américaines destinées à la défense de l’Ukraine. Cette initiative fait suite à une annonce récente du président américain Donald Trump concernant l’augmentation des livraisons d’armes à l’Ukraine et la menace de droits de douane élevés contre la Russie si un accord de paix n’est pas conclu dans un délai de 50 jours.
Implications économiques
L’UE avait initialement proposé de réduire le plafond du prix du pétrole de 60 dollars (55 euros) à 45 dollars (41 euros), dans le but d’avoir un impact direct sur les importantes recettes énergétiques de la Russie. Alors qu’elle cherchait un soutien international plus large via le Groupe des Sept, cet effort a été entravé par la hausse des prix du pétrole due aux conflits au Moyen-Orient et à la réticence des États-Unis.
Reconnaissant que le pétrole est une source primaire de revenus pour la Russie, les sanctions de l’UE visent les pipelines Nord Stream reliant la Russie et l’Allemagne, empêchant ainsi la génération de revenus futurs à partir de ces actifs d’infrastructure.
En outre, les sanctions visent à restreindre l’accès du Kremlin au financement et aux transactions financières en ciblant des éléments clés du secteur bancaire russe. Deux banques chinoises font également l’objet de sanctions dans le cadre de cette série de mesures.
Défis à venir
Bien que l’UE ait constamment imposé des sanctions à la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, il devient de plus en plus difficile de parvenir à un consensus sur chaque paquet suivant en raison de l’impact économique que ces mesures ont sur les 27 nations membres. La Slovaquie, par exemple, a initialement retardé le dernier paquet en raison de préoccupations concernant les restrictions proposées sur les approvisionnements en gaz russe.
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