Le nombre de familles belges sous pression financière a diminué au cours de l’année écoulée. C’est ce que révèle l’indice annuel de consommation de l’organisation de consommateurs Testaankoop. Néanmoins, un ménage sur trois a encore du mal à payer l’énergie et l’eau.
Principaux renseignements
- L’indice de consommation de Testaankoop, qui donne une indication du nombre de Belges ayant des difficultés à joindre les deux bouts, a augmenté en 2024. Plus l’indice est bas, plus les familles sont confrontées à des difficultés financières.
- Bien que l’indice ait augmenté, seuls 44 pour cent des Belges ne subissent pas de pression financière.
- Les familles monoparentales avec des enfants mineurs sont les plus en difficulté, 57,3 pour cent d’entre elles déclarant avoir du mal à joindre les deux bouts.
Dans l’actualité: Depuis 2018, Testaankoop enquête chaque année auprès des familles belges pour vérifier si elles disposent d’un capital suffisant pour joindre les deux bouts. L’organisation rassemble toutes ces informations dans ce que l’on appelle l’indice de consommation. Plus l’indice est bas, plus les familles belges sont confrontées à des difficultés financières. Cette année, 3 000 compatriotes ont participé à l’enquête
- Le service d’achat test peut annoncer une bonne nouvelle pour 2024 : l’indice de consommation a augmenté de 1,7 point pour atteindre 55,2 points. « Cela permet de compenser les pertes de l’année dernière », peut-on lire. « La hausse signifie que nous dépassons les niveaux de 2019 et 2021. »
- L’indice devrait encore augmenter pour atteindre 53,8 points l’année prochaine.
- Selon Test Purchase, l’augmentation de l’indice est principalement due à la baisse des prix de l’énergie et à la diminution de l’inflation dans les supermarchés.
A voir aussi: Test Achat note qu’il existe des différences régionales.
- Pour la Flandre, l’indice s’élève à 57,1 points. À Bruxelles, il est légèrement inférieur, à 54,6 points. Des trois régions, ce sont les Wallons qui ont le plus de mal sur le plan financier. L’indice pour la Wallonie est de 51,6 points.
Moins de la moitié des Belges ne subissent aucune pression financière
Détails: Bien que l’indice ait augmenté l’année dernière, seuls 44 pour cent des Belges ne subissent pas de pression financière.
- 48 pour cent subissent une légère pression financière et 12 pour cent ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts.
- Ces chiffres sont toutefois meilleurs qu’en 2023. À l’époque, 41 pour cent de nos compatriotes ne subissaient aucune pression financière. Pour 49 pour cent d’entre eux, il s’agissait d’une pression financière légère et 10 pour cent parlaient d’une pression financière sévère.
- Les familles monoparentales avec enfants mineurs connaissent la situation la plus difficile, 57,3 pour cent d’entre elles déclarant avoir du mal à joindre les deux bouts. Les couples retraités sont beaucoup moins nombreux : à peine 21 pour cent.
À noter: 33,2 pour cent des familles ont du mal à payer l’énergie et l’eau. 29 pour cent déclarent également qu’il n’est pas facile de payer les frais dentaires.
- Plus de la moitié d’entre elles (52,9 pour cent) doivent également faire beaucoup d’efforts pour payer leur principal voyage de vacances. 45,9 pour cent ont du mal à payer une visite au restaurant ou au café.
- 46,8 pour cent des personnes interrogées déclarent que le coût de la voiture est le plus difficile à payer.
Plus pessimistes quant à l’avenir
Perspectives: Enfin, le sondage de Testaankoop révèle que les Belges sont plus pessimistes quant à l’avenir que l’année dernière.
- 37,7 pour cent d’entre eux pensent que leur situation financière se dégradera en 2025, tandis que 17 pour cent seulement sont convaincus qu’elle s’améliorera.
- Lors de l’enquête précédente, 34 pour cent des Belges pensaient encore que leur situation financière se détériorerait en 2024 et 18,2 pour cent s’attendaient à une amélioration.
- « L’accessibilité financière s’est améliorée au cours de l’année écoulée, même si l’évolution des prix de l’alimentation, de l’énergie, des voitures et des dépenses de santé essentielles reste problématique. Mais l’espoir d’une amélioration est plus grand que l’année dernière », conclut Test Procurement.
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