Principaux renseignements
- Les agriculteurs britanniques sont confrontés à des défis importants qui menacent leur viabilité d’ici 2025.
- Les propositions récemment annoncées en matière d’impôt sur les successions et les politiques agricoles post-Brexit ont créé une crise de trésorerie pour de nombreux secteurs de l’agriculture britannique.
- Le National Farmers’ Union demande instamment au gouvernement de reconsidérer son approche de l’agriculture, en particulier en ce qui concerne les changements proposés pour l’allègement de la propriété agricole.
Les agriculteurs britanniques sont confrontés à une multitude de défis qui les amènent à s’interroger sur leur capacité à rester viables d’ici à 2025. Une tempête parfaite de problèmes, y compris les propositions récemment annoncées sur l’impôt sur les successions, a laissé de nombreux agriculteurs en difficulté financière.
Le National Farmers’ Union (NFU), l’organisation de défense des agriculteurs au Royaume-Uni, qui défend leurs droits et œuvre en faveur de meilleures politiques dans le secteur agricole, a mis l’accent sur ces préoccupations lors de sa récente conférence et a exhorté le gouvernement à repenser son approche de l’agriculture. Le syndicat a souligné que le secteur est confronté aux conséquences d’un budget qui a eu un impact significatif sur les exploitations, ainsi qu’aux problèmes résultant de l’instabilité politique mondiale et des conditions météorologiques extrêmes. Cette confluence de facteurs a entraîné une crise de trésorerie pour de nombreux secteurs de l’agriculture britannique, marquant l’une des périodes les plus difficiles depuis des générations.
Politiques agricoles post-Brexit
À ces difficultés s’ajoutent les inquiétudes liées à la mise en œuvre des politiques agricoles post-Brexit. La NFU critique la transition « bâclée », affirmant que les fondements du nouveau système de gestion environnementale des terres (ELM) sont défectueux et entravent l’investissement et la croissance dans les exploitations agricoles à l’échelle nationale.
Les changements proposés pour l’abattement de la propriété agricole (APR), annoncés dans le budget d’automne, sont particulièrement inquiétants pour les agriculteurs. Ces réformes imposeront un impôt sur les successions de 20 pour cent sur les exploitations agricoles d’une valeur supérieure à 1 million de livres sterling à partir d’avril 2026. Le président de la NFU, Tom Bradshaw, a exprimé sa profonde inquiétude au sujet de cette politique lors de son discours devant des centaines d’agriculteurs, déclarant qu’elle étouffe la planification, l’investissement et l’espoir au sein de l’industrie.
Une opposition généralisée
M. Bradshaw a également souligné l’opposition généralisée à la politique de l’IHT, notant son rejet par les principaux partis politiques, les organisations professionnelles telles que la CBI, et même les propres conseillers fiscaux du parti travailliste. Il a souligné que d’importants supermarchés britanniques ont également demandé une pause dans la mise en œuvre afin de permettre une consultation adéquate. Le président de la NFU a conclu son discours en exhortant le gouvernement à établir une relation plus constructive avec les agriculteurs, tout en reconnaissant les difficultés actuelles du secteur.
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