Principaux renseignements
- L’UE est confrontée à des défis pour répondre à la demande de Trump en matière d’importations d’énergie.
- Les économies européennes sont entravées par les prix élevés de l’énergie et le ralentissement de la croissance économique.
- Les obligations contractuelles compliquent la position de l’UE pour répondre aux appels de Trump.
La demande énergétique de Trump
Le président Donald Trump a récemment conseillé à l’Union européenne (UE) d’augmenter ses achats de pétrole brut et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains afin d’atténuer les droits de douane potentiels sur toutes les importations. Il a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une solution rapide pour éviter la mise en place de tarifs douaniers, suggérant que la décision de l’UE pourrait dépendre de son engagement à acheter des ressources énergétiques américaines.
Hausse des exportations de GNL aux États-Unis
La position de Trump fait suite aux actions de son administration sur les terminaux d’exportation de GNL. Peu après son entrée en fonction, il a révoqué la pause de l’administration Biden sur la construction de nouveaux terminaux, une politique mise en œuvre après qu’une étude a suggéré que les exportations de GNL avaient une empreinte carbone plus élevée que le charbon. Les États-Unis sont rapidement devenus le premier exportateur mondial de GNL et ont assuré leur position de premier fournisseur de l’Europe en 2022, suite à l’interruption de la plupart des flux des gazoducs russes.
Les économies de l’UE font face à des obstacles
Alors que les exportations américaines de GNL vers l’Europe s’élevaient en moyenne à 15 millions de tonnes par an avant 2022, elles ont bondi à 55 millions de tonnes en 2022 et 2023. Cependant, les économies européennes ont fait face à des défis l’année dernière en raison des prix élevés de l’énergie, connaissant une croissance économique plus lente et une réduction de la compétitivité dans les industries.
Obstacles
La position de l’Europe est encore compliquée par les contrats à long terme existants pour l’approvisionnement en GNL. Les fonctionnaires de l’UE plaident pour une plus grande indépendance sur le marché en favorisant les achats au comptant malgré les primes de prix potentielles. À l’inverse, les exportateurs américains de GNL se sont engagés à fournir des volumes importants par le biais de contrats à long terme, ce qui laisse une offre limitée à la disposition de l’Europe, qui préfère les transactions sur le marché au comptant.
Obligations contractuelles
Cette dynamique crée un obstacle considérable pour que l’Europe réponde aux appels de Trump à rééquilibrer le déficit commercial entre les États-Unis et l’un de ses principaux partenaires commerciaux, même s’ils étaient enclins à le faire.
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