Principaux renseignements
- L’état de préparation de l’UE a permis d’éviter des hausses importantes des prix du gaz ou une instabilité du marché malgré l’arrêt du transit du gaz russe par l’Ukraine.
- Des répercussions économiques à long terme sont attendues, en particulier pour les pays fortement dépendants du gaz russe, comme la Slovaquie.
- L’Union européenne donne la priorité à la diversification énergétique et au développement des infrastructures afin de réduire la dépendance à l’égard du gaz russe.
Bien que la Russie ait mis fin au transit du gaz par l’Ukraine dix jours auparavant, la Commission européenne (CE) n’a pas signalé de hausse importante des prix du gaz ni d’instabilité du marché. La porte-parole Anna-Kaisa Itkonen a déclaré que les États membres de l’UE étaient bien préparés grâce aux efforts coordonnés, aux analyses et à la planification de scénarios de la CE. Elle a qualifié cet événement d’historiquement important, car le gaz russe a transité par l’Ukraine depuis la dissolution de l’Union soviétique.
Répercussions immédiates
Malgré la stabilité initiale du marché, des répercussions économiques à long terme sont attendues, en particulier pour les pays fortement tributaires du gaz russe, comme la Slovaquie. Le premier ministre slovaque, Robert Fico, a rencontré le commissaire européen à l’énergie, Dan Jørgensen, pour discuter de ces conséquences. M. Fico a prévenu que l’arrêt du transit pourrait coûter aux États membres de l’UE 40 à 50 milliards d’euros immédiatement, et 60 à 70 milliards d’euros supplémentaires par an en raison de l’augmentation des prix du gaz.
Conséquences à long terme
La forte dépendance de la Slovaquie à l’égard du gaz russe a mis à rude épreuve ses relations avec l’Ukraine à la suite de la décision de Kiev de mettre fin à l’accord de transit. L’Union européenne donne la priorité à la diversification énergétique et au développement des infrastructures afin de réduire la dépendance à l’égard du gaz russe.
Efforts de diversification de l’énergie
Les États membres recherchent activement des sources alternatives, les options étant le gaz naturel liquéfié (GNL) et les énergies renouvelables. La Commission européenne coordonne ses efforts avec ceux des États membres afin de maintenir la stabilité des approvisionnements énergétiques et de protéger les citoyens contre les hausses de prix importantes.
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