Principaux renseignements
- Le gouvernement a approuvé un contrat-cadre pour 1 100 unités de vie modulaires, dont 600 pour des centres de détention.
- Les méthodes de construction préfabriquée permettent d’ériger rapidement des structures entièrement fonctionnelles répondant aux normes en vigueur, sans travaux préparatoires importants.
- Le contrat offre la possibilité de créer une capacité supplémentaire dans les prisons existantes et de remédier à d’autres pénuries de logements dans le système judiciaire.
Le gouvernement a approuvé un contrat-cadre pour l’achat d’unités de vie modulaires, totalisant 1 100 places, dont 600 pour les centres de détention. Cette mesure vise à fournir une capacité de détention supplémentaire à court terme et à accélérer la construction des centres de détention. Le contrat permet également au gouvernement suivant de créer rapidement des capacités supplémentaires dans les prisons existantes.
La législature précédente a décidé d’intégrer des centres de détention de petite taille dans le système correctionnel du pays. L’objectif était non seulement d’augmenter la capacité des prisons, mais aussi de rendre l’exécution des peines plus efficace dans la lutte contre la récidive.
Installations de détention modulaires
Les séjours en centres d’arrêt, comparés aux prisons traditionnelles, mettent fortement l’accent sur l’autonomie, le développement des compétences, la collaboration et la prise de responsabilité. Les détenus peuvent travailler ou poursuivre des études avec une autorisation de sortie. Cette approche vise à remettre les personnes condamnées sur le droit chemin et à les réintégrer dans la société.
Les méthodes de construction préfabriquées présentent plusieurs avantages : elles permettent d’ériger relativement rapidement une structure entièrement fonctionnelle répondant aux normes en vigueur, sans travaux de fondation préparatoires importants. Après évaluation de trois offres, le conseil ministériel a attribué le contrat-cadre pour 1 100 unités à De Meeuw nv & Detoo Architects fin décembre 2024.
Termes du contrat et avantages
Dans le cadre de ce contrat, le gouvernement fédéral peut acquérir des unités modulaires sur une période de quatre ans, pour un total de 1 100 places. Parmi celles-ci, 600 sont destinées aux centres de détention, tandis que les 500 restantes peuvent être utilisées pour répondre à d’autres pénuries d’hébergement, telles que celles de l’asile et de la migration ou au sein du système judiciaire.
Le ministre de la justice, Paul Van Tigchelt, a souligné l’importance de mettre en place des centres de détention le plus rapidement possible. « Cela permet non seulement de créer une capacité supplémentaire, mais aussi d’améliorer l’efficacité des peines de prison et de réduire la probabilité de récidive », a-t-il déclaré.
Le point de vue du secrétaire d’État
Le secrétaire d’État aux bâtiments, Mathieu Michel, a souligné le caractère ambitieux de ce projet : « Il répond à plusieurs enjeux : le désengorgement des prisons, la lutte contre la récidive et l’adéquation des conditions de détention aux besoins actuels. Ces nouvelles unités permettront d’accueillir des détenus de courte durée tout en maintenant leur lien avec la société et en évitant qu’ils ne soient exposés à la grande criminalité, atténuant ainsi le sentiment d’impunité. »
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