Guillaume Boutin, le nouveau CEO de Proximus, souhaite mener le dialogue social avec les syndicats de l’entreprise de télécommunications sur le long terme.
C’est ce qu’il a déclaré mardi devant le Comité des entreprises publiques de la Chambre des représentants. Le Français veut les impliquer dans sa vision stratégique. ‘Collectivement, nous sommes toujours plus intelligents que seuls’, a-t-il dit.
M. Boutin a annoncé qu’il avait rencontré les syndicats depuis qu’il est devenu PDG le 1er décembre. ‘Je leur ai dit que nous devrons à l’avenir apporter certains ajustements à notre dialogue afin d’anticiper les situations difficiles avant même qu’elles ne surviennent’, a-t-il déclaré. ‘C’est pourquoi nous devons rétablir un dialogue social à long terme.’
1.300 emplois perdus
Un accord de restructuration conclu la semaine dernière a mis fin à une longue période de troubles sociaux chez Proximus, bien que le syndicat socialiste continue à lui seul à rejeter le plan. Au bout du compte, ce ne sont pas 1.900, mais 1.300 emplois qui seront perdus. Boutin a souligné que la direction souhaite éviter autant que possible les licenciements forcés, notamment par le biais d’un plan de départs volontaires attractif. Proximus promet des conseils à ceux qui doivent partir involontairement.
Le nouveau PDG a laissé les députés en suspens au sujet de ses projets pour l’entreprise. ‘J’ai besoin de quelques mois de plus pour élaborer mon plan à long terme’, dit-il. Le président Stefaan De Clerck a ajouté que le conseil d’administration discutera du plan stratégique au début de l’année prochaine et que les actionnaires peuvent s’attendre à plus d’informations lors de l’assemblée générale en avril.