Principaux renseignements
- La Commission européenne a alloué 1,5 milliard d’euros à la création ou à la modernisation de sept usines d’IA en Europe.
- Chaque usine abritera des superordinateurs avancés, de puissants modèles d’IA à usage général et des ressources de programmation spécialisées permettant aux organisations de développer, de tester et d’évaluer de nouveaux algorithmes.
- Les usines visent à transformer l’Europe en un « continent de l’IA » d’ici la fin de la décennie, avec des installations opérationnelles attendues d’ici 2025.
Plan de la Commission européenne pour sept usines d’IA nouvelles ou modernisées
La Commission européenne a récemment alloué 1,5 milliard d’euros à la création de sept usines d’IA nouvelles ou modernisées en Europe. Ces installations visent à renforcer l’utilisation de l’IA dans les petites entreprises et à stimuler la recherche au sein de la communauté universitaire de l’UE. Chaque usine abritera des superordinateurs avancés, de puissants modèles d’IA à usage général et des ressources de programmation spécialisées.
Caractéristiques principales des usines d’IA
Les organisations situées dans ces usines auront la possibilité de développer, de tester et d’évaluer de nouveaux algorithmes, repoussant ainsi les limites des applications de l’IA dans l’ensemble du bloc. La Commission prévoit que d’ici 2025, les premières usines seront opérationnelles, transformant finalement l’Europe en un « continent de l’IA » d’ici la fin de la décennie, selon la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Le concept et les composants d’une usine d’IA
Le concept d’usine d’IA découle de la vision de Jensen Huang, fondateur de NVIDIA, qui considère ces installations comme des moteurs permettant de générer des revenus et de l’intelligence en cette ère de progrès technologique. Il a souligné leur rôle crucial dans le développement et le déploiement de chatbots, de modèles d’IA générative comme ChatGPT et d’autres applications avancées.
Lieux choisis par l’UE pour les usines d’IA
Une usine d’IA robuste comprend généralement quatre éléments clés : un pipeline de données qui prépare les données pour le traitement de l’IA, des capacités de développement d’algorithmes, une infrastructure logicielle puissante, y compris des superordinateurs pour faciliter l’entraînement de l’IA, et une plateforme d’expérimentation pour tester et évaluer les modèles d’IA.
La vision de l’UE pour l’avenir du développement de l’IA
L’intelligence générée par ces usines peut ensuite alimenter divers modèles d’IA ou d’autres technologies de pointe. NVIDIA, par exemple, prévoit d’exploiter son usine pour accélérer le développement de robots industriels, de véhicules autopilotés et de systèmes d’IA générative.
Domaines d’intérêt spécifiques à chaque usine
Les sites choisis par l’UE pour ces usines d’IA sont divers : Barcelone (Espagne), Bissen (Luxembourg), Bologne (Italie), Stuttgart (Allemagne), Mimer (Suède), Kajaani (Finlande) et Athènes (Grèce). Les installations de supercalcul existantes en Espagne seront modernisées, tandis que la Grèce lancera son usine avec un supercalculateur appelé DAEDALUS déjà en service. Chaque usine se spécialisera dans des domaines spécifiques de l’économie européenne, tels que l’agroalimentaire et la cybersécurité en Italie, et l’espace et la finance au Luxembourg. Certaines usines, comme celles de Finlande et de Grèce, proposeront également des programmes de perfectionnement aux personnes souhaitant se reconvertir dans des fonctions liées à l’IA.
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