Un responsable de la BCE voit un euro plus faible comme un amortisseur contre les tarifs américains


Principaux renseignements

  • Un euro plus faible pourrait servir de tampon contre les tarifs douaniers américains qui ont un impact sur la croissance de la zone euro.
  • Une dépréciation de l’euro pourrait stimuler la croissance, mais aussi conduire à des niveaux d’inflation plus élevés.
  • Une nouvelle baisse des taux de la BCE est attendue si l’inflation reste conforme à l’objectif de 2 pour cent.

Un euro plus faible, atteignant potentiellement la parité avec le dollar, pourrait servir de tampon contre les droits de douane américains ayant un impact sur la croissance de la zone euro, selon Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque nationale de Belgique et membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Si l’affaiblissement de la monnaie peut stimuler la croissance, il peut aussi entraîner une hausse de l’inflation. Les commentaires de Wunsch s’inscrivent dans la continuité des récentes baisses de taux de la BCE destinées à répondre à des perspectives économiques préoccupantes, encore compliquées par les mesures protectionnistes potentielles de la future administration américaine.

L’impact des tarifs douaniers sur la croissance de la zone euro

Le gouverneur de la banque centrale belge estime qu’une dépréciation de l’euro pourrait compenser les conséquences négatives des droits de douane américains sur les produits importés dans la zone euro. Bien qu’il ait historiquement plaidé en faveur d’une hausse des coûts d’emprunt, M. Wunsch anticipe une nouvelle baisse des taux de la BCE si l’inflation reste conforme à l’objectif de 2 pour cent de la BCE. Il souligne l’importance de réévaluer soigneusement l’approche de la banque centrale en matière de gestion de l’inflation.

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