Le Comité de Bâle publie les directives mises à jour pour la gestion des risques de crédit contrepartie


Principaux renseignements

  • Le Comité de Bâle a publié des lignes directrices actualisées pour la gestion du risque de crédit de la contrepartie (RCC).
  • Les pratiques actuelles des banques en matière de gestion du risque de crédit de la contrepartie présentent d’importantes lacunes, comme le montrent les difficultés récentes rencontrées par les intermédiaires financiers non bancaires.
  • Des règles révisées sont nécessaires pour remédier aux faiblesses persistantes des pratiques fondamentales de gestion du risque de crédit de la contrepartie, y compris les procédures de diligence raisonnable et les techniques de mesure du risque.

Directives pour la gestion du risque de crédit de contrepartie

Un organisme mondial de surveillance bancaire a publié des lignes directrices actualisées sur la gestion du risque de crédit de la contrepartie (CCR) au sein des banques. Ces nouvelles règles remplacent un ensemble précédent établi en 1999 par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, comme l’a annoncé un récent communiqué de presse.

Le comité a souligné les lacunes importantes observées dans les pratiques actuelles des banques en matière de gestion du risque de crédit de la contrepartie, en citant les leçons tirées des difficultés récentes rencontrées par les intermédiaires financiers non bancaires. Les lignes directrices de 1999 ont été initialement formulées en réponse à l’effondrement du fonds spéculatif Long-Term Capital Management et à ses défaillances en matière de gestion des risques. Depuis lors, d’autres événements, tels que la faillite d’Archegos Capital Management en 2021, ont souligné la nécessité de réviser les règles. Ces incidents ont révélé des faiblesses persistantes dans les pratiques fondamentales de RCC, notamment les procédures de diligence raisonnable lors de l’intégration et de la surveillance continue, les stratégies d’atténuation du risque de crédit telles que la marge, les techniques de mesure du risque liées à l’exposition future potentielle et aux tests de résistance, ainsi que la gouvernance globale et la surveillance du RCC par la direction générale.

Inquiétudes concernant les institutions financières non bancaires

Par ailleurs, un fonctionnaire de la Banque d’Angleterre a récemment averti que les institutions financières non bancaires (IFNB), telles que les fonds de pension, les assureurs, les fonds spéculatifs et les fonds du marché monétaire, constituent une menace potentielle pour la stabilité financière à mesure que leur rôle au sein du système financier s’élargit. Dave Ramsden, gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre pour les marchés et les banques, a souligné dans un discours que ces institutions représentent environ la moitié du total des actifs des systèmes financiers britannique et mondial, ce qui reflète un changement notable dans les habitudes d’épargne et d’emprunt des consommateurs et des entreprises.

Les préoccupations exprimées par le Comité de Bâle et la Banque d’Angleterre font écho à celles exprimées par d’autres organisations concernant les risques potentiels liés aux IFNB. En juillet, le président du Conseil de stabilité financière (CSF), Klaas Knot, a déclaré que « les incidents de tension sur les marchés et les tensions sur les liquidités » démontrent la capacité des IFNB à déclencher ou à exacerber les risques systémiques au sein du système financier au sens large.

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