Les travailleurs de Volkswagen menacent de faire grève en décembre pour protester contre les plans de réduction des coûts


Principaux renseignements

  • Les travailleurs de Volkswagen en Allemagne devraient se mettre en grève début décembre en raison de l’échec des négociations avec la direction.
  • Le syndicat IG Metall a proposé une solution alternative dans laquelle les cadres supérieurs renoncent à leurs primes pour contribuer aux efforts de réduction des coûts.
  • Les plans de réduction des coûts de Volkswagen comprennent la fermeture de trois usines allemandes, la suppression de dizaines de milliers d’emplois et une réduction de 10 pour cent des salaires.

Une grève des travailleurs de Volkswagen en Allemagne est attendue début décembre. Le syndicat IG Metall a déclaré qu’une telle action était « nécessaire » à la suite de l’échec des négociations avec la direction concernant les mesures de réduction des coûts proposées. Le syndicat a souligné que les grèves commenceraient au début du mois de décembre et pourraient s’étendre en durée et en intensité en fonction des décisions prises par Volkswagen à la table des négociations. Il a souligné que les travailleurs de Volkswagen dans tout le pays étaient prêts à faire grève.

Volkswagen, comme d’autres constructeurs automobiles européens, est confronté à des défis tels que l’intensification de la concurrence des entreprises chinoises, l’affaiblissement de la demande de véhicules électriques et la stagnation de l’économie allemande. En octobre, l’entreprise a annoncé son intention de fermer au moins trois usines allemandes et de supprimer des dizaines de milliers d’emplois. Elle a également demandé une réduction de salaire de 10 pour cent pour les employés restants. Cette annonce faisait suite à deux avertissements sur les bénéfices émis par Volkswagen sur une courte période, ainsi qu’à des annonces concernant l’externalisation de divisions et de tâches entières à des prestataires de services externes. La production dans les usines en activité sera également réduite.

Une solution alternative

En revanche, le comité d’entreprise a proposé une autre solution : que les cadres supérieurs renoncent à leurs primes pour contribuer aux efforts de réduction des coûts.

Le négociateur en chef de Volkswagen, Arne Meiswinkel, a cité le déclin de l’industrie automobile européenne, en particulier en Allemagne, comme une préoccupation majeure. Il a souligné que la faible marge de la marque Volkswagen (2,1 pour cent) était la preuve que des mesures drastiques étaient nécessaires pour assurer la stabilité financière et la sécurité de l’emploi. M. Meiswinkel a fait valoir que la réduction des coûts de main-d’œuvre était essentielle à la réussite de l’entreprise.

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