Principaux renseignements
- Les législateurs de l’Union européenne ont approuvé l’équipe d’Ursula von der Leyen pour son second mandat en tant que présidente de la Commission européenne.
- Mme Von der Leyen a souligné l’importance de la collaboration et du dépassement des divisions, s’engageant à travailler avec diligence avec ses 26 commissaires.
- L’approbation s’est faite malgré un soutien moindre par rapport à la nomination de Mme von der Leyen en juin, avec 370 voix pour, 282 contre et 36 abstentions.
Les législateurs de l’Union européenne ont approuvé l’équipe d’Ursula von der Leyen pour son second mandat en tant que présidente de la Commission européenne. Cette approbation fait suite à un long processus qui a débuté avec les élections européennes de juin et qui a nécessité des semaines de manœuvres politiques entre les groupes de gauche et de droite au sein de l’Union.
Mme Von der Leyen, s’exprimant après le vote, a souligné l’importance de la collaboration et du dépassement des divisions. Elle a promis que son équipe de 26 commissaires, dont elle-même, travaillerait avec diligence pour répondre aux besoins de l’Europe. Les commissaires ont reçu un modeste feu vert des législateurs à Strasbourg, avec 370 voix pour, 282 contre et 36 abstentions. C’est la première fois depuis 1999 qu’aucun pays ne voit sa candidature rejetée.
Approbation malgré un soutien plus faible
L’approbation est intervenue en dépit d’un soutien moindre par rapport à la nomination de Mme von der Leyen en juin. Cette nouvelle Commission est considérée comme la moins soutenue par le Parlement depuis qu’il a obtenu le droit de voter sur la cohorte en 1993. Le Parti populaire européen (PPE) de centre-droit détient 14 des postes de commissaires, dont celui de président de la Commission.
Composition et controverse
Mme Von der Leyen a constitué son équipe dans le but de consolider son influence sur l’élaboration des politiques de l’UE. Elle a nommé six vice-présidents exécutifs chargés de superviser le travail des commissaires « ordinaires ». L’inclusion de Raffaele Fitto, un Italien de droite, parmi les vice-présidents de la Commission a suscité la controverse, attirant les critiques des Socialistes et Démocrates (S&D) et de Renew Europe, qui ont condamné cette décision.
Certains législateurs S&D ont cité la nomination de M. Fitto et l’approbation donnée au Hongrois Olivér Várhelyi comme raisons de leur opposition. Les socialistes français et allemands ont voté contre et se sont abstenus respectivement. Près de la moitié des Verts, qui avaient soutenu Mme von der Leyen en juin, se sont abstenus de voter en faveur de son équipe dirigeante en signe de protestation contre l’inclusion de M. Fitto.
Implications plus larges
Bien qu’ils se soient opposés au second mandat de Mme von der Leyen en juin, les députés des Frères d’Italie de Giorgia Meloni ont soutenu la Commission. Dans les semaines précédant le vote, tous les groupes, de l’ECR aux Verts, ont facilité l’approbation des commissaires individuels lors des sessions de filtrage, qui requièrent une majorité des deux tiers.
Manfred Weber, le chef du PPE au Parlement, s’est dit satisfait du résultat, déclarant que l’approbation renforçait la stabilité au sein du Parlement européen, ce qui est crucial pour répondre efficacement aux intérêts de l’Europe.
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