Principaux renseignements
- Un accord de cessez-le-feu de deux mois entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur, imposant un arrêt des combats.
- Les troupes israéliennes retourneront à leurs positions le long de la frontière, tandis que des milliers de soldats libanais et des forces de maintien de la paix de l’ONU seront déployés dans le sud du Liban.
- Un groupe international dirigé par les États-Unis supervisera la mise en œuvre de l’accord.
Contexte et conditions du cessez-le-feu
Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi après près de 14 mois de conflit. Les États-Unis et la France ont négocié cet accord, qui prévoit un arrêt des combats pendant deux mois et exige du Hezbollah qu’il retire sa présence armée du Sud-Liban.
Les troupes israéliennes devraient reprendre leurs positions le long de la frontière, tandis que des milliers de soldats libanais et de casques bleus des Nations unies seront déployés dans le sud pour veiller au respect de l’accord. Un groupe international dirigé par les États-Unis supervisera la mise en œuvre de l’accord.
Mise en œuvre et respect de l’accord
Bien que des rapports initiaux aient fait état de tirs de célébration dans certains quartiers de Beyrouth à la suite de l’annonce du cessez-le-feu, aucune violation immédiate n’a été enregistrée. Toutefois, les autorités israéliennes ont averti les résidents du Sud-Liban de ne pas encore rentrer chez eux et ont déclaré qu’elles exerceraient des représailles si le Hezbollah enfreignait l’accord.
L’accord de cessez-le-feu n’aborde pas le conflit en cours à Gaza entre Israël et le Hamas, où une prise d’otages n’a toujours pas été résolue. Les avis sont partagés quant à savoir si Israël conserve le droit de frapper le Hezbollah s’il perçoit une violation, le Premier ministre Netanyahu affirmant que cela fait partie de l’accord, tandis que les responsables libanais et du Hezbollah le nient.
Réponse de la communauté internationale
Le président Biden a salué l’accord de cessez-le-feu, le qualifiant de « bonne nouvelle » et s’engageant à redoubler d’efforts pour parvenir à une trêve à Gaza. Il a souligné que l’accord visait une cessation permanente des hostilités entre Israël et le Hezbollah, tout en réservant à Israël le droit de réagir rapidement si nécessaire.
Le premier ministre intérimaire libanais, Najib Mikati, a exprimé l’espoir que le cessez-le-feu ouvrirait la voie à la stabilité et au retour des personnes déplacées. Les représentants du Hezbollah ont déclaré qu’ils acceptaient l’accord, mais qu’ils attendaient sa forme finale pour l’examiner. Ils ont souligné l’importance du maintien de la souveraineté du Liban et ont rejeté toute violation de celle-ci.
Activités militaires pendant les négociations de cessez-le-feu
Alors même que les négociations sur le cessez-le-feu progressaient, les deux parties ont continué à mener des activités militaires. Les frappes aériennes israéliennes ont ciblé les actifs financiers et les infrastructures présumés du Hezbollah à Beyrouth, faisant des victimes et des dégâts. Pendant ce temps, le Hezbollah a lancé des roquettes, des missiles et des drones sur le nord d’Israël. L’escalade des tensions a entraîné des évacuations massives au Liban, les habitants fuyant vers des zones plus sûres alors que le conflit faisait rage.
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