Principaux renseignements
- Le président Biden a condamné les mandats d’arrêt de la CPI en les qualifiant de « scandaleux ».
- Les États-Unis rejettent la compétence de la CPI et ont toujours affirmé qu’elle n’avait pas autorité en la matière.
- Les républicains ont défendu Israël, dénoncé les préjugés antisémites au sein de la CPI et de l’ONU et demandé au Sénat de prendre des sanctions contre la CPI.
Réponse des Etats-Unis
Le président Biden a condamné avec véhémence les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant, les qualifiant de « scandaleux ». Il a souligné qu’aucune comparaison ne pouvait être faite entre Israël et le Hamas, insistant sur l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité d’Israël.
La Maison Blanche a publié une déclaration réaffirmant son rejet fondamental des actions de la CPI. Elle a exprimé sa profonde inquiétude quant à la précipitation avec laquelle le procureur a demandé des mandats d’arrêt et aux erreurs de procédure qui ont conduit à cette décision. Les États-Unis ont toujours soutenu que la CPI n’était pas compétente en la matière. Il est à noter que leur déclaration n’aborde pas le mandat d’arrêt de la CPI délivré à l’encontre de Mohammed Deif, chef militaire du Hamas.
Soutien des républicains
Mike Waltz, le nouveau conseiller à la sécurité nationale de l’administration Trump, a publiquement défendu Israël, promettant une réponse ferme à ce qu’il perçoit comme un parti pris antisémite de la part de la CPI et des Nations unies. Il a affirmé que la CPI manquait de crédibilité et a rejeté les allégations contre Israël, citant les réfutations du gouvernement américain.
Ces sentiments ont trouvé un écho auprès des républicains, dont certains ont préconisé des sanctions du Sénat à l’encontre de la CPI. La Cour, composée de 124 nations membres théoriquement obligées d’arrêter les individus sous ses mandats, fait face à des critiques de la part de ceux qui estiment qu’elle outrepasse ses limites. Les États-Unis et Israël, qui ne sont pas membres de la CPI, ont toujours rejeté sa compétence.
Les actions de la CPI
La Cour, basée à La Haye, a annoncé que les mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant ont été délivrés en raison de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre présumés commis entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024. En outre, un mandat d’arrêt a été délivré à l’encontre de Deif, dont Israël affirme qu’il a été tué lors d’une frappe aérienne à Gaza en juillet. Le Hamas n’a pas encore confirmé sa mort.
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