Pendant la crise du coronavirus, les prix des vélos ont fortement augmenté. Les mesures de quarantaine ont fait du vélo l’un des rares sports possibles à pratiquer. Aujourd’hui, la vie reprend son cours normal, et les vendeurs de vélos le remarquent. La demande a diminué, ce qui les pousse à baisser les prix.
Dans l’actualité : Une enquête menée par Traxio Velo, la fédération professionnelle des détaillants et grossistes dans le secteur du vélo en Belgique, révèle que six magasins de vélos sur dix offrent actuellement des réductions de 20 % ou plus.
Détails : Selon la fédération, plusieurs raisons expliquent pourquoi les vendeurs réduisent leurs prix.
- Tout d’abord, il y a eu une forte augmentation de la demande pendant la crise du coronavirus. « À cette époque (et peu après), beaucoup de vélos ont été produits, commandés et des investissements ont été réalisés », explique Frank Glorieux de Traxio Velo dans une interview accordée à Het Nieuwsblad. « Mais entre-temps, l’engouement des Belges pour le vélo a un peu diminué. L’année 2024, très pluvieuse, n’a certainement pas été favorable aux ventes de vélos. »
- « En outre, certaines grandes chaînes relativement récentes adoptent une politique d’expansion et ont souvent repris des magasins disposant encore de stocks importants », poursuit-il.
- Il ajoute que le VTT a perdu en popularité. « Cette baisse n’a pas été compensée par l’essor des gravel bikes », précise-t-il.
- « Tous ces facteurs combinés, une sorte de tempête parfaite, créent une surabondance d’offre et une énorme pression sur les prix », conclut Glorieux.
Le marché a diminué
À noter : En raison de la baisse de la demande, le marché total du vélo a diminué cette année de 8,3 %, selon les chiffres de Traxio.
- Pour Glorieux, il ne s’agit pas (encore) d’une baisse dramatique. « Le problème réside surtout dans le fait qu’il y a tout simplement trop de stock, et que les fabricants ainsi que les magasins ont besoin de liquidités, c’est-à-dire d’argent », explique-t-il.