Principaux renseignements
- Le taux de chômage en France a augmenté pour atteindre 7,4 pour cent au troisième trimestre 2024.
- Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont confrontés aux taux de chômage les plus élevés (19,7 pour cent).
- Les taux de chômage ont diminué dans les groupes d’âge plus élevés, avec une baisse pour les personnes âgées de 25 à 49 ans et de 50 ans et plus.
Le taux de chômage en France a légèrement augmenté pour atteindre 7,4 pour cent au troisième trimestre 2024, marquant une hausse par rapport aux 7,3 pour cent du trimestre précédent. Cette hausse est conforme aux prévisions des analystes, selon l’INSEE France. Le nombre de chômeurs a augmenté de 35 000, atteignant un total de 2,3 millions pour la même période. Ce sont notamment les jeunes de 15 à 24 ans qui connaissent les taux de chômage les plus élevés, avec 19,7 pour cent de chômeurs. Ce chiffre représente une augmentation de 1,8 pour cent par rapport au trimestre précédent.
À l’inverse, les taux de chômage ont baissé dans les groupes d’âge plus élevés. Le taux pour les personnes âgées de 25 à 49 ans est tombé à 6,6 pour cent, soit une baisse de 0,1 pour cent par rapport au deuxième trimestre. De même, le taux de chômage des personnes âgées de 50 ans et plus est passé à 7,6 pour cent, soit une réduction de 0,3 pour cent par rapport au trimestre précédent. Selon le sexe, le taux de chômage des femmes est passé à 7,2 pour cent, soit une baisse de 0,2 pour cent. Le taux de chômage des hommes a quant à lui légèrement augmenté, passant à 7,6 pour cent, soit une hausse de 0,3 pour cent.
Impact sur les groupes d’âge plus élevés et les femmes
Le taux d’activité global, qui reflète la proportion d’individus activement ou potentiellement engagés sur le marché du travail, a également connu une légère augmentation, atteignant 74,8 pour cent au troisième trimestre, en hausse de 0,3 pour cent. L’incertitude économique persiste en France en raison de divers facteurs, notamment le résultat des élections anticipées de juin, qui ont abouti à un parlement sans majorité. Le pays est confronté à des taux d’intérêt élevés, à une croissance économique atone et à une augmentation du coût de la vie.
Dans son récent rapport, l’UNEDIC, organisme d’assurance à but non lucratif, prévoit une croissance limitée à court terme, estimée à 1,1 pour cent en 2024 et à 1,0 pour cent en 2025. Toutefois, elle prévoit un rebond à partir de 2026, atteignant respectivement 1,3 pour cent et 1,4 pour cent. L’inflation, qui a été élevée ces dernières années, devrait diminuer plus rapidement que prévu initialement, ce qui pourrait ralentir la croissance des salaires.
Projections en matière d’emploi
L’emploi devrait être affecté par le ralentissement économique, avec seulement 38 000 nouveaux emplois créés en 2024 et 31 000 en 2025, ce qui indique une baisse significative par rapport à 2023, où l’emploi a augmenté de 107 000 postes. La création nette d’emplois devrait reprendre à partir de 2026, avec des estimations de 131 000 et 146 000 nouveaux emplois respectivement. L’UNEDIC souligne que ces projections sont soumises à diverses incertitudes, en particulier en ce qui concerne les mesures de restriction budgétaire énoncées dans le projet de loi de finances 2025, qui est actuellement en cours d’examen.
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